La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) s’associe à Sterling Bank pour déployer une ligne de crédit de 50 millions de dollars. Objectif, renforcer les Petites et moyennes entreprises nigérianes dans des secteurs à fort potentiel de croissance.
S.T.
A l’évidence de ce que pour une meilleure croissance, soutenir les entreprises locales est une nécessité, la BIDC et Sterling Bank viennent de conclure un partenariat financier de 50 millions de dollars. Cette initiative vise à fournir un appui substantiel aux PME nigérianes opérant dans des domaines stratégiques tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé et l’éducation. « Ce financement n’est pas une rupture, c’est une amplification. Il s’agit de faire ce que nous maîtrisons, mais à une cadence accrue », a déclaré Dele Faseemo, directeur du pôle Financement et Investissement de Sterling Bank.
Il souligne que cette collaboration renforcera la capacité de la banque à accompagner les entreprises en quête de croissance et d’innovation. Ce partenariat s’inscrit dans une série d’initiatives récentes de la BIDC pour stimuler le développement économique régional. En 2024, la banque a approuvé 14 projets pour un montant total de 2,02 milliards de dollars, dépassant ainsi les objectifs de son plan stratégique quinquennal. Ces efforts comprennent également un prêt de 10 millions de dollars accordé à la Gambie pour soutenir son Plan national d’investissement agricole.
La collaboration entre la BIDC et Sterling Bank reflète une volonté commune de renforcer le tissu économique nigérian en soutenant les PME, considérées comme des moteurs essentiels de la croissance et de l’emploi. En 2024, la BIDC a approuvé 14 projets pour un montant cumulé de 2,02 milliards USD, malgré un recul du nombre de projets évalués (21 projets pour 1,06 milliard USD) et une baisse des nouveaux engagements à 740 millions USD par rapport à 2023. La Banque a néanmoins dépassé les objectifs fixés dans son plan stratégique quinquennal, avec une hausse de 34 % des ressources mobilisées, portée par les prêts bilatéraux et de solides émissions obligataires sur le marché de l’Uemoa.