Le Septentrion est actuellement exposé à de fortes précipitations. Des pluies torrentielles qui ne cessent de s’abattre et causer des dégâts matériels. Plusieurs ouvrages sont en ruines depuis quelques jours, paralysant les activités des uns et des autres. Sur le plan humain, la couche enfantine fait partie des plus vulnérables avec plusieurs drames enregistrés ces dernières années. Depuis, des dispositions sont prises par des autorités afin d’éviter à l’avenir, de tels drames.
Le mois d’Août est décidément caractérisé par les plus grandes précipitations de cette saison pluvieuse dans le Nord du Bénin. Plusieurs ponts et routes sont fortement touchés et cèdent depuis quelques jours, sous la puissance des pluies. Le constat est fait notamment dans les villes comme Gogounou et Guéné, dans le département du Borgou. Une situation qui met forcément en péril la circulation des biens et des personnes.
Le plus récent enregistré a été à Tchikandou, localité située à 22 km de Nikki, à la frontière entre le Bénin et le Nigéria. La vétusté de l’ouvrage n’a pas aidé à tenir sous la pression des eaux. Une succession d’événements qui ne manque de faire réagir l’opinion publique par rapport aux graves conséquences qu’ils peuvent avoir sur leurs activités respectives.
Cependant, la réaction des autorités ne s’est pas fait attendre. Selon les dernières informations, des moyens techniques et financiers sont déjà déployés afin de rétablir au plus vite la circulation.
A Parakou, c’est la question de la sécurité des enfants qui pose problème. Plusieurs enfants ont déjà été emportés par de forts courants pendant les pluies ces dernières années. Une situation qui oblige les autorités à réagir. C’est le cas au quartier Boundarou, dans le troisième arrondissement de Parakou. Chabi Bora Alidou, chef du quartier Boundarou, pense qu’il faudrait interpeller les adultes sur l’attention à avoir à l’égard des enfants.
Il annonce avoir enchaîné des séances de sensibilisation avant le commencement de la saison des pluies. Une initiative qui porterait déjà ses fruits.
« Nous sommes dans une zone où il y a des caniveaux et des collecteurs. Ainsi nous gongonnons déjà lorsqu’il pleut. Quand les nuages se forment déjà, on alerte immédiatement les enfants de notre quartier sur le danger qu’ils courent en sortant sous la pluie (…) On attire donc l’attention des adultes à l’endroit de ces enfants vulnérables. Tous les Béninois sont conscients de la loi d’assistance à personne en danger et les adultes de mon quartier savent qu’il faut protéger les enfants », a-t-il affirmé.
Mouhamadou Bouhari SAÏDOU