Le secrétaire exécutif de l’Arcep, docteur Hervé Coovi Guèdègbé, était sur les antennes d’une station de radio locale, hier lundi 7 octobre 2019. L’occasion était pour lui d’aborder la question liée à la dangerosité des installations de télécommunications dans les agglomérations.
Falco VIGNON
L’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) veille sur la santé des populations béninoises. C’est l’assurance qu’a donnée, Hervé Coovi Guèdègbé aux auditeurs lors de son passage sur une émission de ‘’Radio Tokpa’’. A en croire le secrétaire exécutif de l’Arcep, les rumeurs qui circulent sur les répercussions des installations de télécommunications dans les agglomérations sont à prendre avec des pincettes. « Les installations érigées par les opérateurs de téléphonie mobile sur l’ensemble du territoire national se font suivant des normes établies. Nous veillons à ce que ces installations respectent ces normes pour le bien-être des populations », a renseigné Hervé Gjèdègbé pour ouvrir le débat. Ensuite, le secrétaire exécutif de l’Arcep a rassuré les populations situées dans les localités où sont installés des pylônes et antennes de réseaux de télécommunications. « Si les normes sont respectées lors de l’installation des pylônes et antennes, les populations ne courent pas de risques. Donc, nous faisons déjà le travail en amont en veillant à ce que les normes requises soient respectées. Ensuite, l’Arcep travaille toujours à ourdir des alternatives qui permettront aux populations de se sentir en sécurité. Mais il faut dire que le vrai problème des installations de télécommunications, c’est qu’elles ne sont pas protégées ou couvertes. Ailleurs elles sont décorées à telle enseigne qu’elles présentent un aspect qui rassure. Car, cela fait partie des problèmes qui se posent aux populations. Parce que ces installations sont visibles par tous, on se dit que cela doit être dangereux », a expliqué Hervé Guèdègbé. Le secrétaire exécutif de l’Arcep a confié que l’organe de régulation n’arrête pas pour autant de sensibiliser les populations afin qu’elles arrêtent de se laisser aller à croire aux intoxications, puisque le besoin en installations de télécommunications est non négociable. « … S’il faut éloigner impérativement les antennes des habitations, il serait pratiquement impossible d’en avoir car le besoin est réel et les installations doivent être réalisées sur des distances données et non au hasard », a-t-il affirmé.
Pour finir, Hervé Coovi Guèdègbé, a annoncé que l’Arcep encourage les opérateurs de téléphonie mobile à procéder à un partage de sites afin de réduire le nombre de sites dans les périphéries. A l’en croire, ceci passe par l’utilisation judicieuse des espaces et la pose des émetteurs et récepteurs de plusieurs réseaux sur une même installation, par exemple.
Le secrétaire exécutif de l’Arcep a invité les populations béninoises à prêter foi aux autorités béninoises et arrêter de croire aux intoxications et informations publiées et relayées dans de vils dessins.