Les coiffeurs et coiffeuses de la zone méridionale du pays ont suivi, du 1er au 4 octobre dernier, une formation de professionnalisation dans leur métier. L’initiative est de l’ONG EMES en collaboration avec leur syndicat Synaproceb et s’est déroulée dans la maison des artisans à Akpakpa, Cotonou.
Falco VIGNON
Ils étaient au total 118, en majorité des femmes, à avoir suivi avec succès la formation de professionnalisation organisée par les responsables de leur formation syndicale. L’objectif est d’outiller ces acteurs de l’artisanat à maîtriser davantage les nouvelles techniques de coiffures, de tresses et d’autres tâches qui entrent dans l’esthétique et la beauté. Une telle formation est intervenue suite aux constats faits sur le terrain et qui résulte du manque de formation en la matière.
Pour le président du conseil d’administration de l’ONG Engagement pour le mieux-être social (EMES), la coiffure est aussi un métier qui a besoin d’attention, de valorisation, de promotion ; d’où la formation des acteurs. « Pour un mieux-être social, il faut impérativement un épanouissement dans sa profession, il faut la maîtrise des nouvelles techniques ayant rapport avec son métier. C’est donc pour cela que nous avons initié cette formation qui a connu la participation des coiffeurs et coiffeuses venus de tous les horizons de la partie méridionale de notre pays », a signifié Etienne Gninou, président du conseil d’administration d’EMES ONG.
« Je décerne un satisfécit aux responsables de l’ONG EMES et le Syndicat national des professionnels de la coiffure et de l’esthétique du Bénin (Synaproceb). Une telle satisfaction parce qu’il s’agit de deux (2) structures intervenant dans le social et qui ont accepté conjuguer leurs efforts pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs de l’économie informelle d’une part, mais aussi et surtout la volonté manifeste des professionnels de la beauté à se perfectionner dans leur domaine d’activité », a déclaré Mathieu Gnonfidé, coordinateur national des projets au sein du Synaproceb. Pour lui, cette volonté manifeste de se former pour être plus efficace sur le terrain est l’engagement des acteurs du secteur informel à participer au développement économique et social qui est d’ailleurs un vœu cher aux gouvernants actuels du pays.
Au terme de ces quatre (4) jours de formation, les participants repartent mieux aguerris pour une nouvelle dynamique dans leurs différents salons de coiffure. Pour Rachelle Houessou, l’une des formatrices, « les participants ont merveilleusement réagi et sont aujourd’hui aptes à relever les défis des nouvelles coiffures et tresses de la génération actuelle ». Même affirmation du côté de dame Gnansounou, participante, qui affirme désormais repartir avec un bagage bien fourni. Signalons que la même formation se tiendra dans d’autres localités du Bénin toujours pour la même cause.