Le 29 janvier 2020, suivant la volonté du gouvernement béninois de promouvoir les startups, les Parlementaires de la 8ème législature ont procédé au vote du projet de loi portant promotion et développement des micros, petites et moyennes entreprises (PME) en République du Bénin. Cette initiative, aussi significative qu’elle soit, n’a pas laissé indifférents les acteurs concernés. Invité sur l’émission “Ma part de vérité”, le 09 février 2020, le Président de la Fédération des Jeunes Chefs d’entreprise du Bénin, Charles Cossy, reconnait les mérites du gouvernement avec des perspectives.
Sylvestre TCHOMAKOU
Du climat des affaires, au classement du Bénin dans le rapport Doing business en passant par la loi 2020-03 portant promotion et développement des micros, petites et moyennes entreprises (PME) votée le 29 janvier 2020, Charles Cossy, en sa qualité de Président des Jeunes Chefs d’entreprise du Bénin et Président du Consotiurm “Agir Maintenant”, n’a pas manqué de mots pour apprécier la gestion du pouvoir Talon. Pour la circonstance, intervenant par rapport à la floraison de réformes liées à la facilitation du climat des affaires, notamment le télépaiement, la télé-déclaration, le paiement des impôts avec les cotisations sociales, le Bénin, fait-il savoir, est dans une dynamique de développement durable. « Nous devons nous mettre au pas, nous formaliser », exprime-t-il. Sur la nouvelle loi relative aux PME, laquelle vise principalement à créer un cadre juridique, institutionnel et financier propice au développement de l’entrepreneuriat au Bénin et à établir un régime spécifique des aides de l’Etat en faveur des entreprises pour tenir compte de leur spécificité et de leur vulnérabilité face à la concurrence régionale et internationale, la conception de Charles Cossy est d’encourager ce qui est déjà fait. A propos, « Elle est la bienvenue. Il nous reste maintenant à voir comment démocratiser le contenu de cette loi. Nous allons discuter avec toutes les organisations patronales pour que cette loi soit vraiment profitable » martèle-t-il. A l’en croire, cette loi qui régit mieux les PME ne saurait exister sans l’action du ministre en charge de ce département. C’est pourquoi, dit-il, « je salue le travail qui est fait avec le ministre Modeste Kérékou ». Toutes ces réformes étant à mettre à l’actif de la bonne volonté du gouvernement Talon qui ambitionne d’apporter un nouveau cap dans les affaires au Bénin, de nouvelles autres initiatives semblent être nécessaires à ses dires. Il s’agit, explique-t-il, d’aller au-delà de la loi pour identifier les meilleurs canaux, un pacte PME Bénin, afin que le gouvernement et les grandes entreprises puissent mieux accompagner les PME. Quoiqu’un travail d’harmonisation reste à faire avec les acteurs à divers niveaux, cette nouvelle loi vient consacrer la transposition au plan national des dispositions de la charte communautaire des micros Petites et moyennes entreprises de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) adoptée en décembre 2015.