La Société de gestion d’Organisme de placement collectif en valeurs mobilières(Opcvm), Africaine de gestion d’Actifs (SGO-SGA) vient de mettre sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine(Uemoa) deux nouveaux fonds communs de placement. Martial Kakanou, directeur général de la société africaine de gestion d’actifs (AGA) nous explique dans cet entretien, les opportunités que présentent aux populations leurs nouveaux produits.
L’Economiste : Parlez nous des nouveaux produits que vous avez mis récemment sur le marché ?
Martial Kakanou : Nous mettons sur le marché deux fonds de placements. Ce sont des produits boursiers qui doivent permettre de stabiliser son épargne dans le temps et la durée. Ils sont au Bénin pour montrer leurs produits à la population. Ce sont des produits d’épargne régulier, souples accessible à tout le monde parce que à partir de 1000 franc Cfa, nous vous offrons la possibilité d’accéder au marché financier. Vous n’avez plus de soucis à vous faire. Il suffit d’avoir une épargne régulière, dégager une partie de son revenu dans le futur pour pouvoir atteindre ses objectifs. Les objectifs sont : préparer sa retraite, pouvoir offrir de bonne études aux enfants, acquérir une parcelle, construire sa maison, bref bien vivre. Et pour bien vivre, on n’a pas besoin d’avoir plusieurs millions tout de suite. Il faut mettre un peu de son revenu de côté progressivement sur la durée mais en les sécurisant. C’est très important en les sécurisant. Il ne faut pas aller vers n’importe qui pour faire n’importe quoi. Nous, nous sommes agréés par le Conseil régional de l’épargne public et des marchés financiers, qui est l’autorité suprême du marché financier en zone Uemoa. Cela veut dire que nous avons les autorisations nécessaires pour pouvoir collecter de l’épargne public et investir cet épargne dans les produits boursiers, actions, obligations, bon du trésor, etc. Nous offrons des taux de rendement allant entre 6,5% pour les produits non risqués jusqu’à au moins 8,75% avec les produits mixtes, donc nous gérons notre métier, l’épargne sur le marché financier.
Quelles sont les opportunités offertes aux populations avec vos produits?
La plus grande opportunité aujourd’hui pour les populations, c’est de pouvoir épargner progressivement son revenu à partir de 1000 Fcfa et obtenir des rendements supérieurs à ce que nous offrons habituellement. C’est la plus grande opportunité qu’il ne faut pas rater.
Quels conseils avez-vous à donner aux populations ?
Nous leur disons de franchir le pas, de se lever et de passer à l’action, parce que si nous attendons que l’argent arrive avant de commencer, ça n’arrivera jamais. Le minimum 1000, 2000 5000 et 10.000 franc Cfa, il faut commencer pour pouvoir avoir accès aux marchés. L’enfant ne peut marcher, s’il ne commence pas par faire des pas l’un après l’autre, il ne pourra pas se lever, mettre un pas après l’autre. Il ne sera jamais un homme, il ne sera pas une grande dame.
Un mot pour conclure
Je conseille aux jeunes et aux populations de faire attention et de se renseigner, de s’informer avant de s’engager. Parce qu’il y a l’affaire Icc Services que nous avons connue et qui est encore dans notre mémoire. Il faut se renseigner auprès des structures sereines, solides autorisées par les autorités du marché financier de l’Uemoa et les autorités étatiques avant de s’y engager.
Propos recueillis par Abdul Wahab ADO