Le mardi 26 avril 2022, les associations professionnelles des médias du Bénin ont été reçues au cabinet de la ministre en charge du numérique et de la digitalisation. Sur le développement des médias au Bénin, nombre de points ont été passés en revue.
Sylvestre TCHOMAKOU
Passée sous tutelle du ministère du numérique après l’effacement du ministère de la communication, la gestion des médias préoccupe la ministre Aurélie Adam Soulé et les faîtières des professionnels de la presse au Bénin. C’est ce qui justifie la tenue, mardi 26 avril 2022, de la toute première rencontre entre les deux parties, soit plusieurs mois après le départ du « très dévoué » ministre de la communication, Alain Orounla du gouvernement dont il a géré le portefeuille « média ». Cette rencontre à laquelle l’équipe de direction de l’ORTB a essentiellement pris part a permis à la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), Zakiath Latoundji, au président du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA), Evariste Hodonou, et à l’équipe du ministère, de passer en revue les questions liées à l’opérationnalisation du Fonds d’appui au développement des médias (FADEM), au bon fonctionnement des associations professionnelles de médias, et surtout, de discuter des voies et moyens pour permettre aux faîtières de bien jouer leur rôle auprès des personnels des entreprises de presse et en même temps, auprès du patronat. « Ce qu’on retient spécifiquement, c’est que nous avons donné le signal d’une volonté de redynamiser les choses au niveau des associations professionnelles. Ce que la ministre a salué, et elle nous a fait part également de toute sa disponibilité à nous accompagner dans le sens de réformes constructives qui apporteront un meilleur avenir pour le secteur des médias au Bénin », a précisé la présidente de l’UMPB au terme de la rencontre. Faire de la presse béninoise, un véritable outil de développement reste donc l’objectif commun.