Au Bénin, le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a visité, dimanche 13 février 2022, la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Une visite qu’il a effectuée avec à ses côtés, le Représentant Résident de la BAD, Robert Masumbuko et le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances du Bénin, Romuald Wadagni.
Sylvestre TCHOMAKOU
Tout comme elle suscite l’engouement des investisseurs qui se ménagent pour s’y installer, la Zone industrielle de Glo-Djigbé suscite aussi admiration dans le rang des institutions panafricaines de développement. En témoigne le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina. En visite de travail au Bénin, le numéro 1 de la banque panafricaine de développement, accompagné des officiels béninois, est allé découvrir les réalisations et installations de la première Zone Industrielle Intégrée du Bénin qui s’étend sur 1640 ha. De la caserne des pompiers, aux routes et réseaux de drainage, stations zonales, entrepôts, en passant par le guichet unique, rien n’a échappé au regard du Président de la BAD qui, une nouvelle fois, a constaté la grandeur du rêve du Bénin : être le hub industriel de la sous-région. Sidéré par l’envergure du projet et surtout la vision qui est de transformer au niveau local les matières premières agricoles telles que la noix de cajou, le coton, le karité l’ananas, le soja, etc., afin de capter de manière beaucoup plus importante la plus-value des produits agricoles, le Président de la BAD n’a pas hésité à réitérer au gouvernement du Bénin, l’entière disponibilité de son institution à soutenir cette noble ambition. Avec ce projet d’envergure, le Bénin connaîtra une augmentation de ses exportations de 5 à 10 milliards de dollars US et une augmentation de son PIB de 4 à 7 Milliard de dollars US d’ici dix (10) ans. 300.000 à 350.000 emplois sont prévus dans cette zone d’ici 2030, notamment 100.000 emplois dans la transformation de noix de cajou et 200.000 à 250.000 emplois dans la filature / tissage du coton et la fabrication de vêtements. Ce qui devrait changer le paradigme économique du Bénin, et celui des populations de Glo-Djigbé qui seront les premières bénéficiaires en termes d’emploi et de retombées socio-économiques de ce projet.
