Le développement urbain de Natitingou s’accompagne par le développement d’un certain nombre d’activités commerciales au niveau de ladite ville. C’est le cas par exemple de l’essor de l’activité de vente des ustensiles communément appelés « venus de France ».
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
La cité des Nantos encore appelé Natitingou commence par connaître le développement d’un certain nombre d’activités commerciales. Parmi les activités qui marchent sérieusement dans la ville, il y a l’activité de vente des ustensiles en provenance de France, encore appelé « venus de France ». Une fois sur le lieu de vente de ces produits, ce qui surprend plus d’un est la qualité des produits disponibles sur place. On y trouve un peu de tout : les ustensiles de cuisine, les plats, les fauteuils, les ordinateurs, les tapis, les draps, les fourchettes, les cuillères, les imprimantes, les casseroles, les fauteuils pour handicapés, ect.
Une fois le client attiré par la qualité d’un produit qui est sur l’étalage, il s’approche de la gérante des lieux pour discuter du prix de l’objet. C’est ainsi que les choses se déroulent à longueur de journée. Et ce qui surprend plus d’un, c’est le fait que les acheteurs ne manquent de venir nombreux sur les lieux pour acheter ces produits de qualité. « Moi je suis venu de Kouarfa pour voir si je peux trouver de bons plats venus de France. C’est souvent des produits de qualité, c’est pourquoi moi je viens ici pour acheter de temps en temps » a laissé entendre Pacro M., un habitué des lieux. Il faut reconnaître que, si plusieurs habitants de la cité des Nantos et des autres communes fréquentent les lieux, c’est dû en partie à la qualité du matériel que l’on retrouve sur place. Un autre jeune rencontré sur place a précisé qu’il est venu chercher des tapis, plats, ordinateurs, et chaises pour personnes en situation de handicap.
Concurrence avec les produits made in Bénin
Ces produits venus de France ont la qualité voulue par le consommateur. Mais, ils ont pour rôle de concurrencer les produits locaux, c’est-à-dire, les produits fabriqués au Bénin. Pour stimuler la consommation des produits locaux fabriqués, le ministère du commerce devrait contribuer à faire en sorte que les produits fabriqués au Bénin soit promus, vulgarisés pour que les populations sachent ce qui se fait dans le pays en matière de production. « Il faut que le ministère du commerce travaille pour que les produits fabriqués au Bénin soient vulgarisés partout. Il serait bon que ce soit dans les aéroports, les ports, les ambassades. Que des catalogues des produits fabriqués au Bénin soient distribués à tous ceux qui viennent visiter le Bénin. Ce faisant, les produits seront connus à l’extérieur. Les foires seules ne suffisent plus » a ajouté un expert en commerce. Espérons que ces appels aient un écho favorable auprès de qui de droit.