Au Bénin, le secteur des start-up a connu un début très timide. Mais depuis une dizaine d’années, plusieurs start-up s’établissent sur le marché innovant du numérique appuyé par les centres d’incubation.
Félicienne HOUESSOU
Le marché innovant des start-up est encore à ses débuts au Bénin. Nouvelle forme d’entreprise datant des années 1990, une start-up est une nouvelle entreprise innovante, généralement à la recherche d’importants fonds d’investissement, avec un très fort potentiel éventuel de croissance économique, et de spéculation financière sur sa valeur future (création d’entreprise). Sa phase de recherche et de développement de produit innovant, de tests d’idée, de validation de technologie, ou de modèle économique, est plus ou moins longue, avant sa phase commerciale, et son taux de risque d’échec est très supérieur à celui d’autres entreprises, de par son caractère novateur, sa petite taille et son manque de visibilité. Dis-moi doc, Open SI, ZE’XPRESS, KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies, Exportunity, RightCom, Odjala, Bénin Fintech, Syrrius group… autant de startups qui croissent au Bénin malgré les nombreuses difficultés.
Etablir un statut des start-up
Pour Arel Zannou, fondateur de Dis-moi doc, les startups sont souvent confrontées à des difficultés sur le plan juridique et sur le plan fiscal. Car il n’y a pas un statut des startups. « Nous sommes traitées au même titre que les autres niveau d’entreprise alors que nous n’en avons pas les moyens. Donc soit vous rester dans l’informel, soit vous payer la fiscalité au même titre que les autres. Alors que l’informel ne vous ouvre pas des opportunités. Sur le plan fiscal, les choses se sont améliorer cette année sinon on vous facture des taxes alors qu’il faut minimum 5 ans à une start-up pour commencer per gagner de l’argent », révèle-t-il.
La plupart des startups déplore le rejet systématiquement les dossiers de demande de prêt qu’elles formulent à l’endroit des banques de la place. Pour Rolland Houehou, fondateur de Syrrius, une start-up spécialisée en montage des ordinateurs estime que l’écosystème de financement des start-up au Bénin est inexistant. Selon une étude du fonds de capital-risque Partech Ventures, les start-up africaines engagées dans les nouvelles technologies aient opéré 128 levées de fonds pour 560 millions de dollars d’investissement en capital. La majorité des financements est absorbée par les pays anglophones tels que l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigéria qui ont attiré à eux seuls plus de 400 millions de dollars en 2017. Par ailleurs, il y a la question de la fiscalité qui reste l’autre frein à l’émergence des jeunes pousses. Au Bénin seules les grandes entreprises bénéficient d’exonérations conséquentes. Or, les startups ont toute autant besoin des mêmes avantages accompagnements. Pour certains jeunes entrepreneurs, la fiscalité béninoise n’est pas adaptée à l’évolution de cette nouvelle économie. Arel Zannou soutient pour sa part, que les jeunes doivent comprendre que le financement n’est pas systématique et il faut voir dans son environnement immédiat ce qui est possible de faire au lieu de tout attendre de l’extérieur. « Il y a des gens qui se créé des dépenses connexe qui sont inutiles pour l’essor de idée et finalement ils se rendent comptent qu’en réalité c’était des dépenses inutile. A notre niveau, nous avons faire de l’autofinancement. C’est aussi là le piège : personne ne vous fera confiance si vous n’avez pas commencé. A l’étape actuelle, nous on peut aller vers la banque pour des crédits car notre vécu parlera pour nous », indique-t-il.
L’avenir du Bénin, Dahomey d’alors pourrait être porté par ses startups. Car, il s’agit du secteur qui fait de mieux en mieux la promotion des jeunes et des femmes. Néanmoins, un défi essentiel reste à relever : la résilience des startups. Car, les start-up béninoises n’émergent pas à cause d’un manque de volonté politique, pour accompagner leur développement. Aussi, certains analystes évoquent l’environnement défavorable qui ignore les véritables besoins de ce type d’entreprise, notamment sur le plan de la fiscalité ; la mauvaise interprétation des réalités africaines qui serait la principale raison de ces échecs. Une situation qui bloque, de facto l’arrivée des financements.
Zoom sur quelques startups qui excellent au Bénin
La jeune start-up nommée ‘’Dis-moi doc’’, dirigée par Arel Zannou est spécialisée dans la fourniture de services sanitaires. Elle utilise le téléphone portable à travers un call center, le site internet et l’application mobile. Disponible depuis 2017 sur le playstor. Elle ambitionne de passer à l’international. Elle a à son actif plus de 80.000 téléchargements.
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Légende :
Dirigée par Gilles Kounou, Open SI est une start-upqui s’emploie à accompagner les organisations, les Petites et moyennes entreprises (PME) et grands groupes dans leur transformation digitale à travers la conception de solutions personnalisées et cohérentes avec les besoins de leurs clients. Open SI a mis au point la plateforme E-conseil des ministres qu’utilise le gouvernement béninois depuis quelques mois ainsi que la solution goMediCAL qui est un service de gestion de la relation patients-médecins au Bénin.
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KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies, dirigée par Arielle Vèna Ahouansou, est une plateforme de gestion de dossier médical électronique du patient par l’Identité médicale universelle (IMU). Cette plateforme vise à interconnecter les hôpitaux africains à travers une base de données unique afin de faciliter la remontée de l’historique médicale des patients. KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies offre aux patients la possibilité de créer leur Identité médicale universelle.
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ZE’XPRESS est créée par Maxime Adanzounnon. C’est une startup qui propose un service numérique pour accompagner les populations dans la planification et la réalisation de leurs courses au quotidien. Elle assure le paiement de factures d’électricité et d’eau, la livraison à domicile de repas, recharge gaz, les courses au marché, Abonnement / Réabonnement Canal+ et autres services marketing. Selon la ministre Aurelie Adam Soulé Zoumaroun, ZE’XPRESS est une solution d’utilité nationale dans le contexte socio-économique béninois.
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RightCom Technologies, est une plateforme basée sur le Cloud permettant d’apporter des solutions innovantes aux entreprises soucieuses d’améliorer leur service clients. Dirigée par Adétoyé Aguessy RightCom Technologies développe également, pour le compte des acteurs des secteurs de la finance, des télécommunications, du commerce et de la santé, diverses autres solutions numériques.
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Exportunity, startup dirigée par Vital Sounouvou, est une plateforme de E-Commerce au Bénin. Elle permet à tous les commerçants, entreprises exerçants au Bénin d’envoyer via la poste, leurs courriers et colis. Pour garantir la fiabilité des annonces sur la plateforme et écarter toute possibilité d’escroquerie, seules les entreprises légalement reconnues et enregistrées auprès de l’Agence de promotion des investissements et des exportations du Bénin sont autorisées à s’inscrire sur la plateforme Exportunity.
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Bénin Fintech dirigée par Amos Avocè, est spécialisé dans le développement des solutions de finance digitale (solutions de paiement électronique et monétique, les services informatiques et la sécurité digitale). Grâce à son partenariat avec la FECECAM Bénin, Benin Fintech a développé une solution de paiement électronique inter-réseau innovante dénommée CLCAM SMART MONEY. Odjala est un centre commercial virtuel qui permet d’acheter en ligne et de se faire livrer à domicile grâce à sa plateforme numérique. Cette solution d’e-commerce a été réalisée par Afiss Bileoma.
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La jeune start-up nommée ‘’Dis-moi doc’’, dirigée par Arel Zannou est spécialisée dans la fourniture de services sanitaires. Elle utilise le téléphone portable à travers un call center, le site internet et l’application mobile. Disponible depuis 2017 sur le playstor. Elle ambitionne de passer à l’international. Elle a à son actif plus de 80.000 téléchargements.
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Dirigée par Gilles Kounou, Open SI est une start-upqui s’emploie à accompagner les organisations, les Petites et moyennes entreprises (PME) et grands groupes dans leur transformation digitale à travers la conception de solutions personnalisées et cohérentes avec les besoins de leurs clients. Open SI a mis au point la plateforme E-conseil des ministres qu’utilise le gouvernement béninois depuis quelques mois ainsi que la solution goMediCAL qui est un service de gestion de la relation patients-médecins au Bénin.
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KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies, dirigée par Arielle Vèna Ahouansou, est une plateforme de gestion de dossier médical électronique du patient par l’Identité médicale universelle (IMU). Cette plateforme vise à interconnecter les hôpitaux africains à travers une base de données unique afin de faciliter la remontée de l’historique médicale des patients. KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies offre aux patients la possibilité de créer leur Identité médicale universelle.
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ZE’XPRESS est créée par Maxime Adanzounnon. C’est une startup qui propose un service numérique pour accompagner les populations dans la planification et la réalisation de leurs courses au quotidien. Elle assure le paiement de factures d’électricité et d’eau, la livraison à domicile de repas, recharge gaz, les courses au marché, Abonnement / Réabonnement Canal+ et autres services marketing. Selon la ministre Aurelie Adam Soulé Zoumaroun, ZE’XPRESS est une solution d’utilité nationale dans le contexte socio-économique béninois.
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RightCom Technologies, est une plateforme basée sur le Cloud permettant d’apporter des solutions innovantes aux entreprises soucieuses d’améliorer leur service clients. Dirigée par Adétoyé Aguessy RightCom Technologies développe également, pour le compte des acteurs des secteurs de la finance, des télécommunications, du commerce et de la santé, diverses autres solutions numériques.
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Exportunity, startup dirigée par Vital Sounouvou, est une plateforme de E-Commerce au Bénin. Elle permet à tous les commerçants, entreprises exerçants au Bénin d’envoyer via la poste, leurs courriers et colis. Pour garantir la fiabilité des annonces sur la plateforme et écarter toute possibilité d’escroquerie, seules les entreprises légalement reconnues et enregistrées auprès de l’Agence de promotion des investissements et des exportations du Bénin sont autorisées à s’inscrire sur la plateforme Exportunity.
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Bénin Fintech dirigée par Amos Avocè, est spécialisé dans le développement des solutions de finance digitale (solutions de paiement électronique et monétique, les services informatiques et la sécurité digitale). Grâce à son partenariat avec la FECECAM Bénin, Benin Fintech a développé une solution de paiement électronique inter-réseau innovante dénommée CLCAM SMART MONEY. Odjala est un centre commercial virtuel qui permet d’acheter en ligne et de se faire livrer à domicile grâce à sa plateforme numérique. Cette solution d’e-commerce a été réalisée par Afiss Bileoma.
