C’est un phénomène tristement célèbre dans la commune de Péhunco. Réservés aux adultes en priorité, les dancing clubs, les bars et buvettes de la commune de Péhunco deviennent de plus en plus les lieux privilégiés des jeunes de moins de 18 ans. Et pour creuser l’abcès, le Maire a reçu en audience en début de semaine dans la salle de délibération de l’hôtel de ville, les pro-moteurs de ces lieux de détente pour un tête-à-tête. L’autorité communale était représentée par Séké Gounou, le Premier Ad-joint au Maire, assisté du Deuxième Adjoint et du Secrétaire Exécutif de la commune. L’audience a connu également la par-ticipation des Chefs d’Arrondissements, des Commissaires de Police et du Chef du Centre de Promotion Sociale.
Au terme des débats, il ressort, entre autres, la résistance des mineurs à accepter leur refus dans les bars surtout en période de fête, les menaces incessantes de trouble parfois mises en exécution par les jeunots dans ces lieux, et les mauvaises fré-quentations. Du reste, à l’unanimité des participants, la res-ponsabilité des parents est remise en cause. Pour arrêter la sai-gnée, les tenanciers des bars en sont venus à des propositions concluantes. Dorénavant dans les bars, le code de l’enfant sera l’instrument idéal pour convaincre en toute responsabilité la cible en cause. Cette sensibilisation doit aussi impacter les pa-rents qui exposent leurs enfants aux dangers qui surviennent dans la nuit mais aussi à un avenir incertain. Les gourdins, coupe-coupe et autres armes blanches généralement manipu-lées par les éleveurs peulhs sont aussi interdites dans ces lieux. Pour finir, des sanctions sont prévues contre les contrevenants à ces prescriptions et les forces de l’ordre et de sécurité sont instruites pour leur exécution sans faille. << La nuit n’est pas bonne pour les enfants dehors >>, a clamé le Premier Adjoint au Maire pour lever cette audience sur des notes de satisfaction commune.
Emmanuel AKAKPO (Br Atacora-Donga)