Un nouveau président sera porté au pouvoir lors des élections générales de 2026. Pour continuer la vaste entreprise lancée par le président Patrice Talon, il est essentiel que ce soit un économiste doté d’une vision. Dans les principales démocraties à travers le monde, le choix d’un nouveau président est conditionné par la situation économique.
Cela signifie donc qu’au Bénin, les électeurs doivent également se fonder sur un projet de société persuasif pour déterminer leur vote. Lorsqu’il y a une hausse du taux de chômage, il est inévitable que le président en fonction subisse une perte de pouvoir. Les jeunes constituent le moteur de la nation. Il est donc bénéfique de favoriser l’ascension d’un économiste visionnaire afin d’assurer la stabilité économique.
Patrice Talon, le président, l’a illustré en s’entourant de personnes compétentes comme les ministres Romuald WADAGNI et Abdoulaye Bio Tchané. Deux ministres qui, grâce à leur labeur, ont prouvé qu’ils sont au centre de la progression économique mondiale. C’est une preuve manifeste de la numérisation de l’administration et de l’économie du Bénin. Dans un délai très court, on peut désormais accéder à des services qui autrefois nécessitaient des jours, voire des semaines. Grâce à l’engagement de ces deux membres du gouvernement, l’économie du Bénin a subi une transformation structurelle significative.
Cependant, il est ardu de prévoir l’issue de l’arrivée au pouvoir de ces deux ministres. L’un est limité par l’âge requis par la constitution, tandis que l’autre a clairement exprimé son absence d’ambition présidentielle à travers les réseaux sociaux. Il incombe donc aux divers partis politiques de déterminer l’issue de l’élection présidentielle. L’objectif est de voir apparaître parmi eux des économistes éclairés capables de diriger avec succès l’avenir économique du pays. En 2026, la politique politicienne sera évincée et l’économie deviendra le principal sujet de discussion.
Raoul GANDAHO