Les recettes totales nettes mobilisées par les régies financières au Bénin ont été de 250,2 milliards de FCFA du premier trimestre 2019, correspondant à un taux de réalisation de 106,4% indique la note trimestrielle de conjoncture du premier trimestre 2019 de la Direction générale des affaires économiques (DGAE).
Joel YANCLO
Au plan Bénin, la conjoncture économique au premier trimestre 2019 a été globalement marquée par une hausse de 5,3% de l’indice du chiffre d’affaires des grandes entreprises en comparaison à la même période de l’année 2018. L’indice de l’emploi dans les grandes entreprises a connu aussi une hausse de 7,0% en glissement annuel. Selon la Note trimestrielle de conjoncture du premier trimestre 2019 de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), les recettes totales nettes mobilisées par les régies financières ont été de 250,2 milliards de FCFA, correspondant à un taux de réalisation de 106,4%. Au niveau des dépenses publiques, la situation montre que les dépenses ont été engagées pour un montant total de 346,9 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 25,3%. En ce qui concerne la monnaie, la masse monétaire s’est affichée à 2221,7 milliards FCFA, soit une hausse de 0,4% par rapport au quatrième trimestre 2018.
La répartition sectorielle des crédits à fin mars 2019 montre que les principales branches bénéficiaires de ces crédits sont notamment, la branche «Bâtiment, Travaux Publics » (26%), « services fournis à la collectivité » (26%) et dans une moindre mesure «industries extractives» (13%) et «Commerce gros/Détail restaurant» (18%). Les crédits à court terme et à moyen terme représentent respectivement 41,5% et 53,3% du total des crédits à l’économie, nettement supérieurs aux crédits à long terme qui s’affichent à 5,2%. La note de conjoncture trimestrielle indique également que l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de mars 2019 est de 101,6 contre 100,7 au mois de février, soit une hausse 0,8%. Suivant la définition adoptée dans l’espace UEMOA, le taux d’inflation est également de 0,8%. Ce niveau est en deçà du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein des Etats membres de l’UEMOA. Le prix de l’essence dans le secteur informel affiche en moyenne une différence favorable de 117 FCFA par litre par rapport à l’essence vendue à la pompe. Il s’affiche à 351 FCFA contre 468 FCFA pour l’essence vendue à la pompe. S’agissant du commerce extérieur, il ressort qu’au premier trimestre de l’année 2019, le trafic de conteneurs a enregistré une progression de 9% par rapport à la même période de l’année 2018. Quant aux importations de véhicules, elles affichent une hausse de 34% par rapport à un an plus tôt. Selon l’opinion des chefs d’entreprise, l’activité économique a été globalement favorable au premier trimestre 2019.