Le gouvernement béninois a tenu son conseil ordinaire des ministres hier mercredi 22 avril 2020 à Cotonou. A l’occasion, plusieurs décisions ont été prises et des nominations prononcées. Entre autres décisions, la transmission à l’Assemblée nationale pour examen et vote du projet de loi portant création de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin).
Bidossessi WANOU
Dans le déroulement de son programme de gouvernance, la Rupture accorde une place de choix à toutes les représentations professionnelles.Après le recensement des artisans, cap est mis maintenant sur la création de la chambre des métiers de l’artisanat du Bénin (CMA-Bénin). Il s’agit en effet d’œuvrer à une meilleure organisation de cette catégorie professionnelle pour leur permettre d’impacter davantage l’économie béninoise et par ricochet, le développement de la nation. A cet effet, la création de cette chambre viendra parachever le recensement des artisans et le toilettage des textes qui les régissent et déjà accomplis par le gouvernement. En servant de base juridique, ledit projet de loi consacrera la légalité de la Chambre en tant qu’organe représentatif des intérêts généraux du sous-secteur de l’artisanat auprès des pouvoirs publics. Dans cette légalité, la chambre saura mieux accompagner ses membres à travers des formations, des conseils, accompagnements et orientations pour l’identification et l’immatriculation des entreprises artisanales. En retour, cette couche se verrait mieux valoriser. C’est ainsi un vœu cher au gouvernement qui l’a clairement notifié dans le PAG. C’est ‘’La mise en place d’une réelle politique de soutien aux vocations et talents artistiques’’ qui se concrétise avec l’institutionnalisation de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin pour un meilleur accompagnement. Un processus méthodique qui a démarré avec le recensement des artisans et le toilettage des textes régissant ces corps de métiers. C’est en amont, une autre preuve de la volonté de transformation structurelle de l’économie longtemps assise sur quelques rares secteurs. Le cadre organisationnel et institutionnel ainsi tracé reste donc une belle prémices qui favorisera l’émergence de nouvelles opportunités d’emplois surtout stable. Toute chose qui à terme, marque une lutte sans faille contre la pauvreté en vue d’un développement durable et d’une croissante forte.