Comme il est de coutume à l’aube de chaque année budgétaire, le Conseil économique et social (CES) s’est entretenu, lundi 24 octobre 2022, avec des représentants du Ministère de l’économie et des finances (MEF) sur la loi de finances, gestion 2023. Ladite rencontre s’est déroulée au siège du CES.
Sylvestre TCHOMAKOU
Pour mieux accomplir la mission à lui confiée : contribuer à l’élaboration de la politique économique et sociale du Gouvernement, et donner son avis sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décrets, etc., le Conseil économique et social (CES) s’offre les outils nécessaires. S’informer et mieux comprendre les grandes lignes du Projet de loi finances 2023 afin de faire des propositions significatives prenant en compte l’intérêt général. Tel est l’objectif de la session d’échanges entre les Conseillers aux affaires économiques et sociales de la République, et le ministère de l’économie et des finances. Tradition, cette audition plénière a été, d’une part, l’occasion de présenter au Président Augustin Tabé Gbian et ses pairs, le « cadre d’appui à la construction du projet de loi de finances 2023 ; le contexte général suivi du scénario macro-économique de référence pour la gestion 2023 ; les grands chiffres du projet de loi de finances pour 2023 : budget, opérations de trésorerie.
Conduit par le SG/MEF, Bienvenu Alban Bessan, représentant le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, cet exercice de présentation s’est, d’autre part, étendu aux repères et caractéristiques de la tranche 2023 du Programme d’investissement publics (PIP 2023-2025) ; et des mesures fiscales prises par le gouvernement pour faciliter l’amélioration du climat des affaires au plan national. « L’élaboration de la loi des finances 2023 a été basée sur la loi organique relative aux lois des finances et également sur les domaines stratégiques à savoir : le PAG, les ODD, le Plan National de Développement (PND 2018-2025). A cela s’ajoute les engagements que le Bénin a pris avec le FMI et les autres partenaires financiers », a expliqué aux membres du CES le représentant du ministre d’Etat Romuald Wadagni. Ces différentes orientations, bien que répondant aux attentes des membres de l’institution, selon le Conseiller Vincent Koba, nécessitent la prise en compte d’autres volets importants tels que la situation des dialysés, l’apurement des arriérés de salaire et la revalorisation des pensions de retraite. Au terme de ces discussions, l’institution devra donc transmettre au gouvernement ses doléances pour un mieux-être de la population béninoise.