Le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances était au Parlement, mercredi 13 Novembre 2024, pour présenter aux élus du peuple, les grandes lignes du budget 2025.
Falco VIGNON
Le budget 2025 du Bénin traduit l’engagement fort du gouvernement à bâtir un avenir équitable et prospère pour tous. A travers des mesures ciblées dans les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’inclusion sociale, le Bénin mise sur un développement durable et inclusif. Selon les prévisions budgétaires pour 2025 présentées aux députés, d’importantes infrastructures seront réalisées dans divers secteurs. En ce qui concerne le cadre de vie, il est prévu des infrastructures d’assainissement pluvial à Cotonou et dans les villes secondaires. Il y a la poursuite de : l’asphaltage dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Djougou, Parakou, Kandi et autres ; de la modernisation de la gestion des déchets dans le Grand Nokoué et l’extension dans la ville de Parakou ; de la protection de la zone côtière ; de la construction des axes routiers pour renforcer la connexion des communes ; de l’entretien des pistes rurales. En somme, l’objectif en 2025 est le bitumage de 61,5% du réseau classé.
Pour ce qui concerne l’eau et l’électricité, il est prévu le renforcement de la disponibilité et de l’accès à l’énergie propre; l’approvisionnement en eau en milieu urbain ; la construction du système d’approvisionnement en eau potable en milieu rural. Il s’agira de porter à 88% d’ici 2026, le taux de desserte d’eau en milieu rural.
La poursuite de l’amélioration de la sécurité alimentaire, dans l’agriculture ; pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi, 46 500 bénéficiaires seront impactés à l’horizon 2025. Quant aux actions sociales, une réduction du taux de pauvreté de 5% à l’horizon 2027 est la cible. Dans le secteur de la santé, le respect des normes en infrastructures et équipements sanitaires dans au moins 90% des structures est la priorité.
Dans l’enseignement supérieur, 400 enseignants seront recrutés en 2025.
En ce qui concerne l’enseignement secondaire technique et la formation professionnelle, le taux brut de scolarisation de 58%au premier cycle est visé.
Le sous-secteur des enseignements maternel et primaire sera impacté par 100% de couverture des cantines scolaires en milieu rural et 75% en zone urbaine. Pour rappel, s’établissant à un montant total de 3.551,005 milliards de FCFA, le projet de budget de l’Etat pour la gestion 2025 est en hausse de 11% par rapport à celui de l’année précédente. Cette hausse se justifie par plusieurs éléments.
“De façon spécifique, ce projet de budget prend notamment en compte la préparation des élections générales de 2026, l’achèvement, la mise en service et le fonctionnement de plusieurs infrastructures socio-économiques (cité ministérielle, cités administratives départementales, services marchands, réceptifs hôteliers et touristiques, structures sanitaires de référence dont le Centre hospitalier international de Calavi, l’hôpital de zone de Savè-Ouèssè, l’hôpital de zone de Tchaourou), la montée en puissance des projets de filets sociaux avec le projet GBESSOKE, le microcrédit Alafia, le projet d’alimentation scolaire dont la couverture passera à 100% en zone rurale, l’expérimentation du projet de supplément de nutrition de 1000 jours, la mise en service de plusieurs systèmes d’alimentation en eau potable multi-villages et leur raccordement aux ménages, l’extension du réseau de distribution de l’énergie électrique et l’acquisition des compteurs à moindre coût”, a détaillé le gouvernement.