Le Président de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, Séraphin AGBAHOUNGBATA, a procédé hier lundi 07 février 2022 au lancement des sessions de renforcement de capacités des acteurs intervenant dans la chaîne de commande publique. La séance déroulée en présence du Directeur National du Contrôle des Marchés Publics, Aminou A. MAMAM, des conseillers de l’ARMP et des acteurs intervenant dans la chaîne de commande publique, venus des institutions de la République, des offices et sociétés d’État et autres structures intervenant dans les marchés publics.
Bidossessi WANOU
Outiller les acteurs du système de la commande publique en prélude à l’entrée en vigueur dès le 1ER Mars 2022 des textes élaborés, actualisés, puis validés, c’est l’objectif de l’atelier initié par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP). Durant une semaine, il sera question avec les participants, de la vulgarisation des nouveaux documents-types actualisés et validés dans le cadre des réformes. Une session de renforcement de capacités qui se déroulera sur toute l’étendue du territoire national. En effet, ces documents types se veulent être des outils standards de gestion des procédures de passation de la commande publique en République du Bénin. C’est dans cette perspective que, Séraphin AGBAHOUNGBATA, Président de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, a exhorté les acteurs cibles, à s’approprier le contenu. Pour cause, « la qualité des acquisitions est fortement tributaire de la qualité des dossiers de mise en concurrence. Et la qualité des dossiers de mise en concurrence est tributaire de l’acteur chargé de confectionner les dossiers. Il est donc important, la qualité des acteurs, leur professionnalisme et leur qualification », a souligné le président de l’ARMP. En initiant ces sessions de renforcement de capacités, l’ARMP entend crédibiliser davantage le milieu des affaires. Ce qui passe par la professionnalisation des acteurs du système compte tenu de la multiplicité des textes et la célérité dans leur amélioration, mais aussi et surtout, des réalités du numérique, un atout favorable à la confection de dossiers de qualité. Il s’agira également d’amener les acteurs à résister à la corruption à laquelle, les marchés publics restent très vulnérables. Selon Séraphin Agbahoungbata, « un dossier d’appel à concurrence bien monté évite à coup sûr les contestations et réclamations pouvant ralentir la célérité dans la conduite de la procédure. Ensuite un dossier de mise en concurrence bien monté favorise le montage des offres, soumissions, et des propositions de qualité de la part des candidats soumissionnaires, gage d’une acquisition efficiente. Puisque l’autorité contractante pourra bénéficier d’un éventail non négligeable de propositions et choisir celles qui représentent le meilleur rapport qualité/coût. Enfin un dossier d’appel à concurrence bien monté permet d’apprécier et de jauger les capacités intellectuelles des acteurs du système de passation des marchés publics. Ce qui donnerait une bonne image de notre pays, au plan national et international». Au terme de la première journée, les participants ont salué la pertinence de cette formation qui leur permet de se remettre au goût du jour et surtout d’opérer avec beaucoup plus de sérénité dans un environnement dynamique et en pleine mutation.