Depuis quelques semaines l’essence de la contrebande a subi une augmentation du prix dans la ville de Cotonou et environs. Les raisons de cette hausse du prix de l’essence est dûe à la dernière mesure de verrouillage des frontières.
Hubert Dossou (Stag)
De 450 de FCFA, le prix de l’essence « kpayo » est passé à plus de 600 FCFA depuis deux semaines, soit une augmentation de 150 FCFA à Cotonou et ses environs. Le constat est aussi le même dans les autres communes du Bénin. Les activités des transporteurs de l’essence de contrebande tournent au ralenti. Cette nouvelle mesure de verrouillage des frontières a paralysé leurs activités Difficile pour ces commerçants, transporteurs de s’ approvisionner en achetant de l’essence frelatée, à un prix abordable au niveau des stations-services proches des zones frontalières, pour venir revendre ce « kpayo » au Bénin. Aucun carburant ne peut être servi par les plus à fournir aux stations-services situées dans un rayon de 20km des frontières fermées au Nigéria. Les autorités Nigérianes constatent que L’essence frelatée fait l’objet de spéculation du Bénin. Le marché béninois de transport est une fois encore affecté, ce qui a en même temps provoqué une nouvelle hausse du prix de l’essence. Mais chaque fois qu’il a une nouvelle mesure de verrouillage de frontières Nigérianes, l’effet se fait toujours ressentir automatiquement sur les activités économiques au Bénin. Du côté des zémidjan , des bus tokpa, le coût des transports n’est plus le même depuis la semaine dernière. Vivement que la réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger annoncé par la conférence des chefs d’Etats de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) , prévu pour le 14 novembre prochain ; puisse aboutir à la résolution de la crise pour qu’il y ait un retour à la normale dans les échanges commerciaux entre les deux pays frontaliers.