A l’occasion de l’an deux de son accession à la magistrature suprême, le président patrice Talon s’est adressé par voix de presse au peuple béninois. En rassurant les uns et les autres de sa bonne foi, il a justifié ses engagements qui n’ont autre but que d’assurer un avenir meilleur au Bénin et à tous ses citoyens.
09
« Nos efforts d’aujourd’hui, notre bonheur de demain ». Ainsi se décline la conviction du chef de l’Etat Béninois Patrice Talon qui pour contrairement à l’habitude des hommes d’Etats, a décidé de s’adresser aux peuple béninois par l’entremise d’une tribune relayée aussi bien dans la presse dite partisane que celle aux allures de l’opposition et cette celle publique. Dans cette adresse du Président Talon parue dans les colonnes de trois quotidiens emblématiques ce 06 Avril, deuxième anniversaire de son investiture, l’homme d’Etat contrairement à ce qu’on pourrait attendre, n’a pas donné priorité à un quelconque bilan. Bien au contraire, il s’est attelé à exposer au peuple béninois qui lui a accordé sa confiance, les motivations de ses différents engagements et des diverses actions menées ou des décisions prises durant ces 24 mois de la gestion du pouvoir d’Etat. Dans cette Tribune, Patrice Talon explique que « Rien de grand ni de beau, rien de durable ne s’obtient sans l’effort requis, sans l’investissement obstiné, sans l’organisation rigoureuse », et c’est ce qui justifie les réformes dont le Bénin ne pouvait point se passer. Dès lors, chacun devra s’adonner et sans relâche au travail estime le premier des béninois car « notre travail collectif, assidu et acharné, est gage de notre prospérité, de notre bien-être individuel et collectif » conçoit-il. Pour lui, l’avenir du Bénin, c’est maintenant, ce que chacun en fait aujourd’hui et c’est pourquoi, tout en travaillant pour le présent le devoir incombe également de préparer l’avenir, ceci, à travers un travail ardu et sans relâche. C’est la seule condition en effet pour garantir un mieux être aux enfants et pour que l’avenir d’un nouveau-né ne soit plus exclusivement déterminé par les conditions matérielles de ses parents, un pays où chacun peut disposer du minimum, s’instruire et se soigner quelle que soit sa catégorie sociale, un pays en confiance dont nous serons fiers d’avoir œuvré au développement durable et harmonieux». Ne pas partager cette conviction, reviendrait même à se condamner à plus d’efforts à chaque moment le temps n’étant pas statique et les exigences avec. Et c’est pour ne pas continuer par accumuler ces retards et rattraper le temps perdu, confie le président, qu’il ne cédera à aucun obstacle. Le rythme de gouvernance et des réformes pour sa part, est dicté par les urgences et exigences du moment, confie le Chef de l’Etat qui contrairement à la thèse de précipitation et de vitesse que dénoncent certains, confesse qui dit-il, ne va qu’au rythme qu’impose notre droit en tant que peuple aux meilleures conditions possibles de vie, le droit au bonheur. Dans son adresse, le premier magistrat a tenu également a salué le peuple béninois et tous ses mandants qui ont pris la mesure de la situation en contribuant et en communiant à sa politique de gestion durant ces 24 mois passés au sommet de l’Etat. Pour sa part, le chef de l’Etat assène qu’il aime son pays, le Bénin, et sa foi en son avenir radieux est inébranlable et c’est pourquoi poursuit-il « je ne retiens pas ma passion à le servir. Je ne ménage ni mon enthousiasme, ni mon énergie à contribuer à sa révélation à nous-mêmes et au monde » avant de conclure que les peines d’aujourd’hui sont en prélude à un lendemain radieux.
Bidossessi WANOU