Déjà six ans, depuis l’avènement du régime de la rupture, certains objectifs fixés au départ, tardent à être atteints. Des objectifs en lien avec l’assainissement du cadre de vie et contenus dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2016-2017. Parmi eux, l’épineux sujet du marché Arzèkè de Parakou continue d’être d’actualité pour les usagers du marché. Ces derniers ne comprennent toujours pas l’inaction du gouvernement à moderniser ledit marché.
Le rêve est grand pour le plus grand marché du Septentrion, comme mentionné dans le document de présentation de la synthèse du Pag 1. Il est prévu « d’améliorer le fonctionnement du marché central de Parakou pour en faire un véritable pôle économique de la région (…), rendre le marché plus accessible et mieux connecté à l’agglomération de Parakou » ; un projet novateur qui ne voit toujours pas le jour jusqu’en 2022, l’année prévue pour la mise en service.
Par ailleurs, les travaux prévus sur ce marché devraient générer environ 1200 emplois directs et stimuler sur dix ans les activités commerciales puis améliorer les conditions d’hygiène et de travail des commerçants. Le nouveau marché moderne en construction dans le quartier Guema pourrait être une bonne alternative. Cependant, beaucoup pensent que la situation géographique du marché Arzèkè est une bonne raison pour sa rénovation.
La population, dans la consternation, se demande donc pourquoi le marché n’est pas encore rénové. Le constat est amer sur le terrain. Les allées sont caractérisées par un encombrement et un manque d’hygiène qui ne dit pas son nom. La gestion des déchets sur l’ensemble du marché laisse à désirer également. Une situation désolante pour la troisième ville à statut particulier qui attend toujours son heure.
Mouhamed Bouhari SAÏDOU (Correspondant Borgou Alibori)