Le département de l’Atacora connait généralement à partir de la saison le développement de l’activité de vente de la mangue. Cette activité est rentable et ne connaît pas la crise.
TAMPOUNHOURO T.J. Blaise
Le département de l’Atacora vit au quotidien avec une activité qui est de plus en plusieurs sa spécialité : le commerce de la mangue. Cette activité qui se mène du fait de l’existence des arbres de mangues plantés il y a des décennies, est à l’origine du fort taux de mangue disponible dans l’Atacora. A Natitingou, il suffit de sillonner les quartiers de la ville pour voir à quel point les arbres de mangues sont nombreux un peu partout. C’est le cas du quartier Sountchirantikou où les arbres de mangues sont incomptables. Un habitant du quartier s’est exprimé sur ce sujet en ces termes: « Le quartier est rempli de manguiers à cause d’un travail très impressionnant réalisé par l’ex préfet Adolphe Biaou. C’est en son temps que les arbres de ce genre ont été plantés massivement. Grâce à cela, les femmes rentrent en brousse, cueillent les mangues et les revendent. Il faut que des initiatives de nature à faire du bien aux populations se multiplient ». Les femmes qui s’adonnent à cette activité, se regroupent aux endroits où les véhicules s’arrêtent quand ils vont à Tanguieta ou à Natitingou.
Beaucoup de revenus engrangés par les vendeuses
Les femmes qui mènent cette activité ne cachent pas leur joie. « Il arrive que je vende jusqu’à 25000 FCFA de mangues par jour. Une autre dame rencontrée explique que les mangues achetées sont vendues au Burkina Faso, et aussi cela est livré à des hôtels. Des investigations faites sur le sujet, il a été révélé que des bus et des titans viennent dans les régions de Toucountouna, Natitingou et autres pour charger des sacs de mangues en direction de Cotonou et parfois en direction du Nigeria voisin. Espérons que l’état accompagne l’activité en contribuant à accroître, le parc de manguiers dans le pays.