L’économiste du Bénin : Nous tendons vers la fin de l’année 2019. Quelles ont été les activités phares que vous avez menées à Apias d’une part et à l’EIDS d’autre part ?
Clovis Adanzounon : Merci à vous cher journaliste pour la sollicitude envers le groupe Apias. Effectivement, nous sommes à la fin de l’année et le bilan s’impose à tous les niveaux de la vie. Les entités du groupe Apias n’échappent à la règle.
En effet au cours de l’année 2019 qui s’achève, nous avons mené plusieurs activités. Elles peuvent être résumées en activités de formations, de publications, de consultations diverses.
Ainsi nous pouvons retenir comme principales activités au niveau de Apias, la conduite de plusieurs missions de sécurité économique, d’investigations, de filature et d’analyse au profit de nos clients. En dehors de ces missions, le cabinet a eu à produire également quelques publications, résultats de ses activités de veille sur les secteurs stratégiques économiques, afin de partager ses points de vue et d’analyses avec les décideurs pour leur favoriser des prises de décisions éclairées.
Au niveau de l’Ecole internationale de détective et de stratégie (EIDS), la principale activité est la formation. Ainsi, durant l’année 2019, cette activité a été conduite à terme et sanctionnée par la sortie de la 6e promotion des détectives de l’école.
Par ailleurs, en cette année 2019, l’EIDS a initié une formation gratuite mais assidue, au profit des cadres de plusieurs ministères et structures de l’Etat. Une formation de deux semaines centrée sur la place des renseignements généraux dans le développement économique.
Quel bilan pouvez-vous faire de vos activités à l’Apias d’une part et à l’EIDS d’autre part en 2019 ?
Le bilan 219 des activités au niveau des entités n’est pas totalement satisfaisant. Je dirai qu’il est mitigé.
Nos attentes n’ont pas été comblées. Les populations locales sont quelque peu réticentes par rapport aux services et formations que nous leur offrons. Elles n’appréhendent pas très bien la pertinence des services et formations en raison surement de notre environnement social et économique. Et quand ce n’est pas le service qui fait obstacle, c’est le prix proposé. La situation économique générale induit des négociations permanentes de réduction des prix.
C’est dire donc que les acteurs locaux peinent à se faire convaincre pour aller vers nos services contrairement aux multinationales, les étrangers qui ont compris depuis le bien fondé et nous sollicitent dans ce sens. C’est dans ce registre que nous pouvons inscrire les missions extérieures que nous avons exécutées au profit des clients du Liban, de la France, etc.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées en 2019 ?
La principale difficulté que nous avons rencontrée est l’adhésion des clients tant pour le cabinet Apias que pour l’école EIDS. Malgré nos publications et communications, nos cibles restent toujours inexistantes. C’est pour cela nous restons ouverts sur nos propositions de prix en fonction des marchés.
Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour l’année 2020 ?
En tenant compte du bilan de l’année 2019 que nous avons décrite plus haut, il se dégage que notre priorité pour l’année 2020 d’atteindre plus efficacement nos potentiels clients et de les faire décider à nous adopter. Par ailleurs, nous nous inscrivons dans la perspective de diversifier nos activités tout en restant concentrés sur le cœur de notre métier qu’est la sécurité. Et dans ce sens, nous ne manquerons pas d’aller vers toutes les portes possibles, y compris celles du gouvernement.
Quels sont les conseils que vous pouvez donner aux contribuables béninois en matière de sécurité physique et économique en cette veille des fêtes de fin d’année ?
Nous profitons de l’occasion pour rappeler que la ressource humaine est centrale et indispensable dans le processus de performance de l’entreprise. C’est pour cela qu’il est indispensable d’en prendre soin.
Au point de la sécurité économique, en cette veille de fin d’année, les managers doivent veiller à accompagner efficacement leurs collaborateurs afin que ces derniers se sentent à l’aise dans l’accomplissement de leurs différentes tâches car un collaborateur non épanoui est une source potentielle d’accroissement de la vulnérabilité d’une structure.
Cet accompagnement ne doit pas être que financier. Il doit prendre en compte les conseils et rappels essentiels de sécurité physique. Cette sécurité physique qui doit s’appliquer aussi au manager. Ainsi, pour la sécurité des personnes, nous pouvons leur prodiguer les conseils suivants : ne pas rester tard dans la nuit ; respecter le code de la route ; prendre connaissance des dates de péremption des produits pour préserver sa santé ; ne pas emprunter les mêmes itinéraires pour rentrer chez soi ; surveiller si l’on n’est pas suivi par un individu ; etc.
Quelles attentes nourrissez-vous par rapport à l’Etat central pour l’année 2020 ?
L’Etat central reste un partenaire spécial. Au cours de l’année 2019, il nous a agréablement surpris par son accord vis-à-vis de ses agents à participer à la formation que nous avons initiée pour poser la problématique des renseignements généraux dans le développement économique. Nous souhaitons donc que durant 2020, ce partenariat naissant soit renforcé pour le bien du Bénin.
Quels vœux formulez–vous pour la nouvelle année qui s’annonce ?
Pour la nouvelle année 2020 nous souhaitons à tous nos vœux les meilleurs de bonheur, de santé et de réussite. Nous assurons que les portes des différentes entités du groupe Apias resteront grandement ouvertes à tous pour la satisfaction des préoccupations. Enfin que cette année soit pour nous tous, une année de défi, d’état de bonne ambiance et de convivialité.
Entretien réalisé par Nafiou OGOUCHOLA