Les députés ont suivi le 14 mai 2018 à Porto-Novo une communication du gouvernement sur le projet ‘’Assurance pour le renforcement du capital humain’’(ARCH).
D’un montant de 363,327 milliards de francs Cfa, ce projet couvre une population de 2,4 millions de personnes. Il s’agit de personnes extrêmement pauvres qui n’arrivent pas à subvenir quotidiennement à leurs besoins. Le ministre des affaires sociales et le communicateur ont insisté sur le caractère d’indigence du projet. Sur une période de cinq ans, il vise essentiellement les agriculteurs, les artisans et les commerçants. Le projet repose sur quatre piliers dont l’assurance maladie, l’assurance retraite, la formation et autres. ARCH sera présent dans toutes les communes du Bénin. Cette idée de se rapprocher des populations vise à venir en aide véritablement aux personnes démunies. Les députés ont été très intéressés par le projet. En témoignent les questions qu’ils ont posées au communicateur après sa présentation. Ils ont voulu savoir si ce projet ne couvre pas les aspects du RAMU et de la césarienne gratuite initiés par le précédent gouvernement. Pour eux, il ne faut plus reprendre les mêmes erreurs que par le passé. Les précédents projets n’ont pas eu de réels impacts sur le terrain. Des milliards ont été engloutis sans un résultat probant. Les députés ont invité le gouvernement à déterminer réellement les populations cibles à partir de critères bien définis. Ils ont voulu savoir ce qu’on appelle populations extrêmement pauvres avant tout démarrage. D’autres ont félicité le gouvernement pour son savoir-faire. Ils lui ont demandé d’emboîter le pas au Ghana qui a initié de pareils projets pour renforcer son tissu social. Ils ont souhaité que le Bénin soit parmi les premiers en Afrique francophone qui ait eu l’idée de combattre l’extrême pauvreté.
Raoul Gandaho(Corr régional Ouémé/Plateau)