Dans le cadre de l’apurement de la dette salariale de l’Etat liée au défaut de paiement, jusqu’en 2016, de l’incidence financière des divers avancements et promotion des travailleurs, le gouvernement a décidé de tripler cette fois-ci la mise de 1 milliard jadis allouée à l’opération. Décision du conseil des ministres du mercredi 13 février 2018, on y voit une mesure sociale qui viendra revigorer les travailleurs et les inciter à plus d’entrain au service de la République.
Bidossessi WANOU
Une bonne nouvelle pour les travailleurs, qu’ils soient en fonction ou déjà à la retraite. Il n’y a de richesse que d’hommes et la satisfaction des travailleurs constitue un gage de performance de l’administration. Sans tambour ni trompette, sans attendre la revendication ou soulèvement, le président Talon et son gouvernement viennent de démontrer combien ils sont soucieux du bien-être et de l’épanouissement des travailleurs béninois. Plus qu’une simple promesse, l’apurement de la dette salariale de l’Etat liée au défaut de paiement, jusqu’en 2016, de l’incidence financière des divers avancements et promotion des travailleurs est désormais une réalité. Ainsi, le chef de l’Etat vient d’honorer un de ces engagements pris en décembre 2018 devant les organisations syndicales et dans le cadre de la poursuite des actions sociales déjà engagées en faveur, aussi bien des agents en activité, que de ceux à la retraite. Mieux, plus qu’une simple formalité, le gouvernement a fait de cet acte une décision capitale en annonçant deux milliards supplémentaires au budget habituel. C’est alors que, en plus du milliard FCFA mensuellement destiné à éponger cette dette, une somme de deux milliards de FCFA sera débloquée de plus, portant ainsi à trois milliards de FCFA, le montant des arriérés de salaire à payer au titre de ce mois. Un véritable effort qu’entend poursuivre le gouvernement en dégageant, au fur et à mesure, des marges sur le budget. C’est dire que le gouvernement partage la peine des travailleurs et s’engage désormais à les soulager à travers de meilleures conditions de vie. On y voit une bonne volonté du gouvernement, qui doit faire école et amener les travailleurs à garder leur calme en toutes situations et préconiser des manières adéquates pour exprimer leurs soucis sachant que le gouvernement saura toujours trouver les voies et moyens pour leur assurer un mieux être et leur garantir leurs droits.