Le maïs jaune comme variété culturelle traditionnelle des paysans des localités du Sud-Bénin, a ses raisons d’avoir un prix légèrement en hausse par rapport aux autres variétés sur le marché.
« Le maïs jaune coule plus vite sur le marché, les clients le demandent beaucoup. Et cela est vrai, son prix est légèrement en hausse sur la marché comparativement à celui du maïs gros grain du Nord communément appelé « Parakou gbadé » confie Brigitte ORE revendeuse des produits céréaliers au marché de Gbégamey. « Parakou gbadé » pour parler d’une variété de maïs explique la dame montrant depuis l’intérieur de son magasin que c’est cela qui existe en grande quantité chez toutes les vendeuses du marché. « Le maïs jaune même sur les grands marchés se trouve en quantité moindre par rapport à l’autre. Sa pâte et son akassa sont beaucoup agréables » ajoute la revendeuse ORE. Le maïs jaune selon les explications de Denis Bokokpè, cultivateur et grossiste à Houègbo, est la variété de maïs que cultivaient les paysans de sa région (le Sud). Et cela met trois mois pour arriver à la moisson. Cette variété s’approvisionne dans les marchés de Houègbo, de Bohicon, de Toffo, de Glo-djigbé, de Sèhouè et de Zê. Le cultivateur commerçant Bokokpè indique que son prix varie entre 250 et 300f cfa quand le maïs venu du Nord évolue entre 150F, 175 et 200F cfa. Son stock connaît vite la rupture sur le marché parce que les paysans selon des témoignages n’amène pas toutes leur production sur le marché. Ils réservent une grande partie pour la consommation qu’ils laissent dans leur grenier. L’autre cause de la rupture rapide de cette variété de maïs sur le marché d’après Elie Dossoumondu centre régional pour la recherche de la production agricole (CERPA) est que les paysans n’appliquent pas les conseils qu’ils leur donne pour l’amélioration de leur culture’’. Et aussi, ils emblavent beaucoup plus qu’ils n’en moissonnent ajoute Dossoumon. Mieux, les terres du Sud deviennent de plus en plus saturées et les paysans ont beau utiliser de l’engrais, le rendement est toujours non satisfaisant. ‘’ Son prix est légèrement en hausse parce qu’il est le maïs le plus recherché sur le marché.
Marius Kpogue