Un mini-sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans la sous-région ouest africaine a réuni, vendredi 22 février 2019, dans la capitale ghanéenne, les Chefs d’Etat du Bénin, du Togo, du Burkina Faso et du Ghana.
J.Y.
Les Chefs d’Etat du Togo, du Burkina Faso, du Bénin, du Ghana et le vice-président de la Côte d’Ivoire ont tenu, le vendredi 22 février 2019 à Accra, un mini-sommet axé sur les voies et moyens à conjuguer afin de lutter efficacement contre le terrorisme. Selon la présidence togolaise, le mini-sommet est une rencontre de haut niveau devant offrir « un cadre d’échanges pour une meilleure approche face aux menaces sécuritaires en vue de garantir la paix et la stabilité dans la sous-région ». La rencontre a réuni autour du président ghanéen, Nana Akufo-Addo, ses homologues Faure Gnassingbé du Togo, Rock Marc Kaboré du Burkina, Patrice Talon du Benin. A cette liste, il faut ajouter la présence du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Le mini-sommet est à l’initiative du président ghanéen et elle est intervenue suite à une réunion des ministres en charge de la défense, de la sécurité, et des responsables des services de renseignement des quatre pays voisins. La sécurité et la lutte contre le terrorisme sont devenus un phénomène transfrontalier et met à mal les efforts de développement des Etats. Ce mini sommet a été précédé d’une réunion des ministres en charge de la défense, de la sécurité, et des responsables des services de renseignement. Cette réunion d’Accra avait pour objectif de conjuguer les efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme. Ces dernières semaines, le terrorisme prend d’ampleur notamment au Burkina Faso où plusieurs tueries ont été perpétrées. Selon un document, une réplique sous-régionale s’avère « urgente », et les quatre chefs d’Etat se sont engagés à mener des actions fortes pour freiner cette évolution grandissante du terrorisme. Dans ce contexte, le Togo a réaffirmé son engagement à « internationaliser la lutte contre le terrorisme pour des résultats plus probants », a souligné la présidence togolaise. Il est à noter que le Burkina Faso est à l’épreuve, depuis quelques années, des attaques terroristes répétées, alors qu’il partage ses frontières sud avec les parties nord du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Ghana.