L’édition 2022 de la Journée internationale de la femme (JIF), à travers le monde entier, n’a pas a été seulement consacrée à une célébration festive. En cette occasion, la Fondation UBA, le Gouvernement Britannique et 10 autres multinationales se sont engagés à soutenir l’éducation des filles dans les pays en développement, à hauteur de plusieurs milliards.
Sylvestre TCHOMAKOU
Au-delà des discours et sensibilisation, l’éducation des filles reste l’arme redoutable pour parvenir à l’égalité entre hommes et femmes, pour un avenir durable. C’est ce qu’ont compris la Fondation UBA, le Gouvernement Britannique et 10 autres multinationales en décidant d’investir 20 millions de Livres sterling soit environ 16 milliards F CFA dans l’éducation des filles des pays en développement. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement britannique s’est engagé à contribuer pour un montant initial de 9 millions de livres, soit plus de 7 milliards F CFA. Tandis que les multinationales partenaires de cette initiative, verseront 11 millions de livres supplémentaires, soit plus de 8 milliards 600 millions F CFA. Essentiellement, le programme élaboré en partenariat avec Génération sans limite (GenU) de l’UNICEF entend fournir une formation professionnelle de haute qualité à environ un million de filles dans le monde. Extériorisant sa volonté de mener à bien ce projet qui devrait avoir des effets positifs importants pour les petites filles du monde entier, le gouvernement britannique, par la voix de son Premier ministre, Boris Johnson, a souligné que, même avant la pandémie de Covid, des millions d’enfants filles n’étaient pas scolarisées et que les filles issues de familles défavorisées sont particulièrement susceptibles d’être privées d’éducation, que ce soit en raison de la pauvreté ou des préjugés. A l’en croire, la pandémie a créé encore plus d’obstacles à l’éducation, avec un pic de 1,6 milliard d’enfants dans le monde qui ont dû faire face à des fermetures d’écoles. C’est pourquoi, Boris Johnson souligne que : « le Royaume-Uni est depuis longtemps un champion fier et puissant de cette cause fondamentale et, aujourd’hui, nous faisons un pas de plus grâce à notre premier partenariat international de cette nature en offrant à un million de filles dans les pays en voie de développement la possibilité d’accéder à une formation professionnelle de qualité ».
Une gamme de ressources à apporter aux bénéficiaires
Le projet international initié en faveur des filles devra permettre aux entreprises partenaires d’apporter toute une gamme de ressources, notamment des livres, des ordinateurs et d’autres technologies. L’initiative offrira, par ailleurs, un encadrement, des conseils et un accès à leurs réseaux, des compétences et des programmes de formation, tout comme la participation du secteur privé contribuera à garantir que l’éducation et les possibilités d’apprentissage offrent aux filles les compétences dont les employeurs ont besoin pour l’avenir. Assistant au lancement de l’initiative, le Président du Conseil d’administration du groupe UBA, Tony Elumelu, a réitéré sa disponibilité. « Nous comprenons parfaitement la nécessité de rendre autonome les jeunes femmes dans les communautés africaines afin de promouvoir un développement socio-économique durable. Au sein du groupe UBA, nous nous engageons en faveur de l’autonomisation des femmes et nous continuons à défendre les causes féminines dans notre entreprise et à travers notre engagement philanthropique. En travaillant ensemble, nous devons veiller à ce que nos filles soient bien éduquées et acquièrent les compétences nécessaires pour être compétitives dans un monde de plus en plus global », a-t-il indiqué aux parties prenantes. Le développement des compétences des filles par l’éducation reste donc au rang des priorités mondiales.
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