La dynamique en cours depuis 2016 pour un système éducatif de qualité suit son cours et le sous-secteur de l’enseignement supérieur ne fait pas exception. En plus des mesures communes à tous, la ministre en charge du secteur, Eléonore Yayi Ladekan a rappelé dans une récente note, l’importance du Certificat de la Langue Française pour l’Accès à l’Enseignement Supérieur (CLFAES) pour les étudiants non francophones.
Falco VIGNON
Du primaire au supérieur en passant par le secondaire, le secteur éducatif béninois connait de profondes mutations. C’est le fruit des réformes initiées par le gouvernement du Président Patrice Talon pour améliorer ce secteur, base de tout développement. Mieux, il s’agira de capaciter le secteur à répondre aux défis du 21è siècle, plus exigeant. Entre autres réformes, on peut noter l’instauration au Bénin, depuis 2017 des examens nationaux de Licence et de Master obligatoires pour les étudiants des universités privées qui aspirent à une reconnaissance étatique de leur diplôme. Ainsi, comme c’est le cas chaque année depuis six ans, les étudiants issus des établissements privés d’enseignement supérieur sont soumis à un examen national selon qu’ils postulent pour le diplôme de Licence ou de Master. Cela vient crédibiliser la formation et permet aux étudiants partout dans le monde, de présenter leurs diplômes et d’aspirer à diverses opportunités. Au-delà de cette exigence non négociable, les étudiants étrangers non francophones doivent présenter un document particulier avant d’avoir officiellement accès à l’enseignement supérieur au Bénin. Il s’agit du Certificat de la Langue Française pour l’Accès à l’Enseignement Supérieur (CLFAES). Sont notamment visés par cette pièce, les étudiants anglophones ayant en projet de poursuivre leurs études supérieures au Bénin. Cette exigence chère au Gouvernement du Bénin a d’ailleurs été réitérée par la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Eléonore Yayi Ladekan. Sachant que la Bénin a fait du français la langue officielle d’enseignement, sa maîtrise s’avère un impératif pour les étudiants. C’est ainsi que dans un communiqué rendu public le 16 août 2021, la ministre de l’enseignement supérieur a rappelé les deux conditions d’accès aux études supérieures au Bénin pour les étudiants non francophones. « Toute personne non francophones désireuse de poursuivre ses études supérieures au Bénin est tenue de justifier un niveau de B2 au moins en Français ou s’inscrire à la formation en vue de l’obtention du Certificat de la Langue Française pour l’Accès à l’Enseignement Supérieur (CLFAES) », a indiqué le communiqué du ministre. C’est une mesure non négociable qui participe d’ailleurs des conditions mises en place par le gouvernement pour s’assurer de ce que, entre les étudiants inscrits dans les universités béninoises et les formateurs, le message passe. Voilà qui est donc clair et chaque étudiant non francophone doit s’y conformer.