L’acte 2 de la séance mensuelle d’échanges et de discussion avec la presse, ‘’ le Gouvernement face à la presse s’est tenu le vendredi 21 février 2020 ‘’ à Cotonou. Face aux hommes des médias, Alain Orounla, ministre de la poste et de la communication, porte- parole du gouvernement a fait le tour d’horizon de la gestion politique et administrative au Bénin. Il s’est surtout intéressé aux réformes en cours depuis quatre ans pour l’enracinement de ce processus en cours depuis 1990 et le projet de réhabilitation de l’hôtel PLM Alédjo qui a abrité l’historique conférence.
Bidossessi WANOU
Après plusieurs années de musellements, le génie béninois a crée la conférence des forces vives de la nation dont les résultats après 26 ans, s’avèrent concluants. 26 ans d’alternance paisible, les institutions fonctionnent, les élections toujours tenues à bonne date ; « pendant 26 ans, la démocratie a fonctionné car, des gens ont organisé des élections qu’ils ont perdues ». 26 ans de gloire peut-on s’empresser de conclure mais tout n’est pas aussi rose. Il s’est avéré également que les institutions issues de cette démocratie n’étaient pas équilibrées, les élections étaient couteuses, un multipartisme débridé, absence de modèle économique, le système politique a commencé par montré des signes d’essoufflement et la liste n’est pas exhaustive. En clair, la constitution issue de cette conférence a convaincu de ses insuffisances car les acteurs à la tête de l’Etat ont presque tous voulu à un certain moment la réviser. « Rien n’est perpétuel si ce n’est le changement » a expliqué en effet le ministre de la poste de la communication, porte-parole du gouvernement qui a rappelé que le Patrice Talon qui a affiché l’ambition de faire du Bénin, une démocratie pertinente, qui nourrit son homme d’où, des besoins de transformation des institutions et de l’économie. C’est d’ailleurs le premier pilier du Programme d’actions du gouvernement (PAG), consolidation et enracinement de la démocratie, amélioration de l’Etat de droit et la gouvernance. Dès lors, une lutte contre les mauvaises pratiques a été engagée déjà à travers la réforme du système partisan qui vise à donner aux partis politiques un caractère national, laquelle réforme a été portée par le parlement béninois qui par le même principe, à la faveur du consensus issu du dialogue politique national a engagé avec succès la révision de la constitution du 11 décembre 1990 pour mieux l’adapter aux nouveaux défis de développement. Nouvelle victoire pour le peuple béninois, elle consacre de nouvelles avancées notamment, la loi sur le statut de l’opposition, inédite, la loi sur le financement public des partis politiques, gage d’épanouissement d’idées nouvelles, ferment de développement. C’est dire que Patrice Talon au bout de quatre ans, quoiqu’on dise, « prend sa part dans l’histoire en ayant le courage de mettre des mots sur les maux et de proposer une thérapie de choc mais qui donne des résultats ». Pour lui, « Patrice Talon a apporté le plus qu’il manquait aux acquis de la conférence nationale ».
De la réhabilitation de l’hôtel PLM Alédjo
Maintenir et continuer par entretenir la mémoire de cette historique conférence préoccupe à plusieurs égards le gouvernement de ‘’La Rupture’’. C’est ce qui justifie la décision de faire prendre à l’hôtel PLM Alédjo qui a servi de cadre à l’historique conférence, un ‘’nouveau départ’’. La réhabilitation sera engagée a donc confié le ministre qui a expliqué que PLM Alédjo était un hôtel et le projet de réhabilitation entend en refaire un hôtel. Il y sera érigé une cité balnéaire, toute chose qui concorde avec l’idée de mise en valeur à des fins de tourisme qu’ont toujours souhaité plusieurs béninois pour plus de fréquentation et par là même créer une source de devises.