Smart Africa Digital Academy (SADA), initiative de Smart Africa vient de recevoir un important appui de la Banque mondiale. C’est 20 millions de dollars soit 10 Milliards FCFA qui ont été accordés par l’institution de Bretton Woods sur 5 ans pour développer l’initiative au plan national et régional dans le cadre du Programme régional d’intégration numérique de l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), et faire ainsi progresser l’intégration régionale des marchés numériques.
Bidossessi WANOU
Dans sa mission d’œuvrer à combler le déficit de compétences numériques en Afrique, Smart Africa reçoit le soutien de la Banque mondiale. Avec l’institution de Bretton Woods, Smart Africa développerason académie digitale, la Smart Africa Digital Academy (SADA) aussi bien au plan national que régional dans le cadre du Programme régional d’intégration numérique de l’Afrique de l’Ouest (WARDIP) en vue du renforcement de l’intégration régionale des marchés numériques. Dans un communiqué officiel publié par Smart Africa, « cette mise à l’échelle s’appuiera sur la mise en œuvre existante de SADA et le programme AReg4DT pour établir une nouvelle génération de décideurs politiques et de régulateurs à travers l’Afrique, qui sont individuellement bien informés sur la façon d’exploiter le potentiel de la transformation numérique verte et inclusive grâce à de nouvelles approches de la politique et de la réglementation, et qui contribuent collectivement à l’établissement d’un marché numérique unique en Afrique », lit-on. Le projet devra impacter 30 000 responsables politiques et décideursde tous les pays d’Afrique, avec un taux de participation ciblé de 40 % pour les femmes. Président de Smart Africa, Lacina Koné, en réaction au partenariat entre sa structure et la Banque explique: « Au cœur de la transformation numérique se trouve la nécessité de combler le déficit de compétences numériques de la main-d’œuvre actuelle et future de notre continent. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que SADA, notre outil de renforcement des capacités, est prêt à franchir une nouvelle étape grâce à notre principal partenaire de développement, la Banque Mondiale ». Depuis son avènement, SADA travaille à combler le déficit de compétences numériques dans les pays africains, en améliorant l’employabilité et en répondant aux besoins de talents émergents des citoyens africains. L’académie a déjà formé à ce jour, plus de 7 000 bénéficiaires dans 35 pays d’Afrique sur divers sujets liés à la transformation numérique. Un acquis que DTfA/WARDIP permettra de renforcer significativement. Directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque Mondiale, Boutheina Guermazi assure que : « DTfA/WARDIP est une étape cruciale vers un avenir interconnecté, innovant et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest. Au-delà de la création d’un paysage numérique, il vise à favoriser l’intégration régionale par la collaboration et les investissements stratégiques ». « Il fera tomber les barrières, cultivera un écosystème numérique dynamique et donnera aux communautés locales et aux entreprises les moyens de prospérer à l’ère du numérique », a-t-elle précisé. Concomitamment à la mise en œuvre de ce projet, SADA formera des compétences pour assurer la disponibilité de talents numériquement aguerris au profit du marché de l’emploi en Afrique et au-delà. Différentes couches sociales seront prises en compte dans une approche différenciée. Au total, cinq groupes cibles principaux avec une approche multidimensionnelle des interventions auprès de ces groupes cibles, à savoir : les responsables politiques et les décideurs, les jeunes et les entrepreneurs, les enseignants et les étudiants, les experts numériques et le grand public : Les décideurs politiques, les jeunes et les entrepreneurs, les enseignants et les étudiants, les experts numériques et le grand public. Il fédère les initiatives existantes et s’appuie sur le pouvoir de rassemblement de l’Alliance Smart Africa pour mettre en œuvre des solutions co-créées avec les pays et en collaboration avec d’éminentes organisations internationales et du secteur privé, notamment la Banque mondiale, l’UIT, le BMZ, la GIZ, l’IEEE, la GSMA, l’USTTI et de grandes entreprises technologiques.
Légende : Boutheina Guermazi & Lacina Koné