Depuis Séoul en Corée du Sud où il séjourne, l’ancien ministre de l’environnement du Bénin, et ancien deuxième Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) lance un appel à l’humanité. De façon spécifique, le message s’adresse au Bénin.
« Arrêtons l’expansion des terres agricoles sur les forêts naturelles ! » Ainsi s’est exprimé le ministre Luc Marie-Constant Gnacadja. Sur sa page LinkedIn, il publie le message que voici : « Cela est crucial pour la survie de l’humanité, en l’occurrence pour l’Afrique et en particulier pour le Bénin où durant la première décennie de ce siècle (de 2000 – 2010) 98% de la perte de nos forêts était due à l’expansion de terres agricoles. Ceci est l’une des causes principales de notre vulnérabilité croissante face aux changements climatiques. Pour satisfaire nos besoins en terres cultivables pour l’expansion agricole, restaurons nos terres agricoles dégradées ! C’est économiquement rentable (en moyenne 30$ de retour sur investissement pour chaque 1$ investi), et c’est bon pour le climat (adaptation et atténuation) et la conservation de la biodiversité. Si, dans le cadre de la décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes dégradés, il nous reste encore 8 ans pour guérir notre planète en restaurant les écosystèmes que nous avons dégradés, selon le dernier rapport du GIEC, nous n’avons plus que 3 ans d’actions climatiques efficaces pour avoir une chance de maintenir la planète sous le scénario de 1,5°C. Mettons-nous au travail chers amis ! »
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