Le taux de bancarisation dans l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) continue de progresser, atteignant désormais 24,3%. Cette évolution positive reflète les efforts soutenus des gouvernements et des institutions financières de la région pour promouvoir l’inclusion financière et faciliter l’accès aux services bancaires pour une population encore majoritairement non bancarisée.
Le Bénin se distingue nettement avec un taux de bancarisation de 35,7%, le plus élevé de la région. Ce succès est attribué à une série d’initiatives visant à renforcer l’infrastructure financière, à sensibiliser la population aux avantages de la bancarisation et à développer des produits bancaires accessibles à un plus grand nombre de citoyens.
Le Togo et la Côte d’Ivoire suivent avec des taux respectifs de 29,8% et 29,5%. Ces deux pays ont également mis en œuvre des politiques robustes pour améliorer l’accès aux services financiers, notamment par le biais de programmes d’éducation financière et de l’expansion des réseaux de succursales bancaires dans les zones rurales.
Le Mali, avec un taux de 24%, montre des signes encourageants de progression, malgré les défis sécuritaires et économiques auxquels il est confronté. Les initiatives récentes pour stabiliser le secteur financier et améliorer la confiance des citoyens en la capacité des banques à protéger leurs dépôts commencent à porter leurs fruits.
En revanche, le Niger et la Guinée-Bissau enregistrent les taux de bancarisation les plus faibles de la région, avec respectivement 8,7% et 16,4%. Ces chiffres soulignent la nécessité de redoubler d’efforts pour surmonter les obstacles à la bancarisation, tels que le manque d’infrastructure bancaire, l’instabilité politique et la faible littératie financière.