La Commission de l’Union Africaine a organisé dans la journée du jeudi 07 Juillet 2022 une réunion virtuelle au cours de laquelle le rapport de la première décennie de la femme africaine 2010-2020 a été lancé. Occasion pour la présidente en exercice du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes, Véronique Tognifodé d’appeler les Etats africains à plus d’actions pour l’égalité des femmes.
Face à l’engagement mondial pour faire de l’égalité entre homme et femme une réalité, la ministre Véronique Tognifodé ne cesse de porter haute sa voix. À l’occasion de la cérémonie de lancement du rapport de la première décennie de la femme africaine 2010-2020, tout en saluant les initiatives mises en œuvre au niveau de chaque pays pour l’atteinte des objectifs de la décennie de la femme africaine, notamment au Rwanda, en Namibie et au Sénégal où les femmes sont majoritaires dans les Parlements, elle a insisté sur le rôle des chefs d’Etat. Véronique Tognifodé, dans son intervention, a mis l’accent sur la volonté politique qui s’est exprimée au Bénin, ces dernières années au profit de la femme à travers le renforcement des droits de la Femme ; la criminalisation de toutes les formes de violences exercées sur la femme, l’interdiction de relations amoureuses entre un enseignant et son apprenant ; l’accès égal des femmes au foncier et aux ressources productives au même titre que les hommes ainsi que le développement de leur inclusion financière grâce à la politique de la microfinance du Gouvernement. Pour la présidente en exercice du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes, « le lancement du rapport de la décennie de la femme qui intervient dans le cadre du lancement du mois panafricain de la femme 2022, est un autre appel qui est lancé à tous, sans exception, à poursuivre les efforts pour sauvegarder les acquis d’une part, et d’autre part, bouger, une fois encore pour les dix prochaines années, les lignes afin d’atteindre l’égalité parfaite en tout puisque les êtres humains naissent avec les mêmes droits de vivre, de grandir, d’être éduqués et de s’épanouir ».
Saisissant l’occasion, elle n’a pas manqué de remercier la Commission de l’Union Africaine pour avoir organisé cette importante rencontre en vue d’échanger au plus haut niveau sur les questions liées à la mise en œuvre des approches relatives à la journée panafricaine de la femme. Elle n’a non plus manqué d’exhorter les différents Etats à œuvrer davantage au cours de la deuxième décennie 2020-2030.