Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), a lancé hier mardi 17 mars 2020 à la Bourse du travail, un séminaire de deux jours de renforcement de capacités des artisans et entrepreneurs agro alimentaires
sur les conventions 87 et 98 de l’OIT ainsi que la recomandation 204 de l’OIT au profit des jeunes artisans de l’économie informelle.
Abdul Wahab ADO
Améliorer l’employabilité des jeunes entrepreneurs dans le secteur artisanal et agricole et notamment, renforcer les capacités des jeunes artisans et entrepreneurs agricoles sur les conventions internationales de l’Organisation internationale du travail (Oit) 87 et 98 relatives aux libertés d’association et d’organisation ainsi que la recommandation 204 de l’OIT relative à la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. C’est l’objectif visé par la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin en organisant le séminaire de formation à l’endroit des jeunesartisans couturiers, couturières, coiffeurs, coiffeuses, matelassiers, entrepreneurs agricoles, restaurateurs membres et sympathisants des syndicats de la fédération des syndicats de l’économie informelle et agroalimentaire. A l’occasion du lancement de ces assises, Noël Chadaré, Secrétaire général de la Cosi-Bénin a fait savoir que « les syndicats n’ont pas oublié ceux qui ne sont pas forcement les fonctionnaires de l’Etat. Nous pensons aussi aux autres. La preuve, c’est la présence des artisans et entrepreneurs agro alimentaires. Nous avons pour objectifs de vous former qui peut déboucher après sur l’équipement. Car, la Cosi-Bénin a pour objectifs de vous former et de vous mettre en coopérative parce que tout le monde n’a pas les moyens » a-t-il mentionné.
Divers thèmes développés aux jeunes artisans et entrepreneurs agro alimentaires
Plusieurs thèmes sont abordés au cours de cette formation. Il s’agit entre autres : les valeurs et missions syndicales ; la conscience syndicale des jeunes leaders et entrepreneurs agricoles sur les possibilités d’actions offertes par les instruments juridiques internationaux en faveur de l’amélioration de leurs conditions de travail ; le contenu des conventions internationales de l’OIT 87 (portée et contenu) ; la convention 98 de l’OIT sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle : (portée et contenu) ; la recommandation 204 de l’OIT relative à la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et ses implications en termes de responsabilisation des décideurs politiques pour la prise de mesures en faveur de meilleurs revenus, d’une protection sociale étendue au profit des travailleurs de l’économie informelle. En effet, près d’une trentaine de participants dont 30% de femmes composés des leaders des syndicats de coiffeuses, couturières, restauratrices, de matelassiers et d’entrepreneurs agricoles prennent part au séminaire de formation de deux jours qui prendra fin ce mercredi 18 mars 2020. De plus, c’est Georges Kakaï Glèlè, Secrétaire général honoraire de la COSI-Bénin, une personne ressource en matière syndicale qui va développer les thématiques aux participants. Pour rappel, c’est dans le cadre du Projet ICCAO Cosi-Bénin/ CNV-Renforcement des capacités des artisans des jeunes que ce séminaire de formation s’organise avec l’appui financier de la CNV Internationaal. A travers cette formation, la Cosi-Bénin opte ainsi pour une bonne employabilité des jeunes notamment les artisans et entrepreneurs agro alimentaires.