La forêt sacrée Kouvizoun d’Adakplamè dans la commune de Kétou, située dans le département du Plateau abrite désormais un jardin de plantes médicinales à travers la mise en terre de plants médicinaux. Il s’agit d’une initiative conjointement menée par Benin Environment and Education Society (BEES-ONG) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
J.Y.
Mise en terre des plants médicinaux. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative d’« Appui à la conservation et à la valorisation du patrimoine naturel et culturel des forêts sacrées des communes de Kétou et de Adja-Ouèrè au Bénin » conjointement menée par Benin Environment and Education Society (BEES-ONG) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Programme de micro financement du FEM (Fonds pour l’environemment mondial), il est prévu la mise en place d’un jardin de plantes médicinales pour la Forêt Sacrée de Kouvizoun. Cette activité déjà prévue dans le Plan d’aménagement et de gestion simplifiée de la forêt sacrée Kouvizoun élaboré par le Projet d’Intégration des Forêts Sacrées dans les Aires Protégées du Bénin (PIFSAP), a pour objectif de permettre aux populations riveraines de la forêt de bénéficier de ses services tout en la protégeant pour les générations futures. C’est ainsi que ce mercredi 31 juillet 2019 les communautés de Adakplamè et de Ewè ayant en partage la forêt Kouvizoun aux côtés des chefs de village, des autorités locales et aussi des agents de la Police Républicaine et ceux des Eaux, Forêts et Chasses ont mis en terre des centaines de plantes médicinales diverses. « Ce fut un temps de convivialité dévoué à la protection de notre forêt » a confié un sage de la localité. Placée sous l’autorité des élus locaux de la localité, cette activité de mise en terre n’est que la première d’une longue série entrant dans le cadre des activités de protection et de valorisation de cette foret d’une superficie de 739 hectares, déjà fortement anthropisée.