Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep), Gaston Dossouhoui a réceptionné 24 magasins de stockage de vivres. Dons de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (Uemoa) dans 24 communes du Bénin, les clés ont été remis au ministre le vendredi 24 mai 2019 à Parakou.
Bidossessi WANOU
24 magasins pour stocker des vivres à un coût de2,600 milliards de francs CFA. C’est là l’appui de la l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) au profit de l’Etat béninois et en l’occurrence du secteur agricole. A l’occasion de la remise des clés, Komlan Agbo, représentant résident de l’Uemoa a fait savoir que la capacité des Etats à travailler en symbiose, notamment en ce qui concerne la gestion des enjeux, dans le souci d’améliorer le niveau de développement de leur économie et accroître la production et par là même la capacité de création de richesse, constitue une exigence majeure de cette ère. C’est conscient de ce fait que, ce projet de construction de magasins a été initié par l’Uemoa ; une approche régionale pour assurer la sécurité alimentaire des populations dans l’espace communautaire croit savoir Komlan Agbo. Quant à la capacité des infrastructures, il dénombre, 6 magasins de capacités de 1.000 tonnes, 15 de 2.000 tonnes, 1 de 3.000 tonnes et 2 de 4.000 tonnes. En témoignant au nom du gouvernement, les gratitudes de l’Etat béninois et des paysans à l’organisation sous-régionale, Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’agriculture, voit en ces magasins, «des modèles économiques pour quitter la précarité». L’Uemoa croit-il savoir vient de solutionner un casse-tête majeur des paysans, notamment, en ce qui concerne les difficultés de conservation de leur récoltes en cas d’abondants rendements, difficultés devant lesquelles, ils s’adonnent à un bradage, déterminant sur lequel, l’Uemoa a voulu jouer en mettant à notre disposition un total de 44.120 tonnes d’aires totales de stockage de nos produits, pour les garder longtemps, pour nous permettre de trouver les bons marchés, vendre et gagner de l’argent» a-t-il confié. Il s’est engagé ensuite, au nom des bénéficiaires à en user avec soins pour que l’objectif visé soi attient, notamment, en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté et l’autosuffisance alimentaire.