L’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) en collaboration avec la Mairie de Djougou a procédé à la remise officielle de biens à vingt migrants béninois revenus volontairement avec l’appui de l’Oim de l’Algérie et bénéficiaires de l’aide à la réintégration. La cérémonie présidée par le docteur Abdoul Malik Séibou, Maire de la Commune de Djougou a connu la présence des agents de terrain de l’Oim basés à Djougou.
Cette remise officielle et symbolique de biens entre dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire financé par le Netherland à travers l’initiative Cooperation on Migration and Partnerships to Achive Sustainable Solutions et mis en œuvre par l’Oim. Ledit programme a pour objectif de répondre aux besoins économiques, sociaux et psychosociaux des migrants de retour volontaire.
Selon Idrissa Adama Tamboura, chargé de bureau de l’organisation internationale pour les migrations au Bénin, l’Oim entend renforcer les capacités de résilience des migrants de retour volontaire à refaire leur vie dans leur pays d’origine. Elle fournit également à travers son programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration un appui au développement local et contribue à atténuer les facteurs de la migration irrégulière. Ces 20 migrants pourront s’installer à leur propre compte et mener une activité génératrice de revenus à même de leur permettre de vivre dignement dans leur communauté d’origine.
Le Maire de la Commune de Djougou, dans son franc parlé qu’on lui connaît n’est pas allé par quatre chemins dans une démarche pédagogique, pour montrer les risques et méfaits liés à la migration irrégulière. La Commune de Djougou enregistre en effet, un nombre de plus en plus important de ses ressortissants qui prennent le chemin de la migration irrégulière au péril de leur vie et en toute méconnaissance des dangers sur les routes de la migration irrégulière. Il s’est agi pour le docteur Abdoul Malik Séibou d’inviter les populations de Djougou à mieux s’informer afin de ne pas mettre à risque leur vie. L’autorité communale a exhorté les migrants bénéficiaires à bien gérer les biens qui leur sont octroyés.
Il faut préciser que, les biens d’une valeur de 18 millions de francs CFA sont composés de trois lots de produits alimentaires et divers (pagnes, sacs de riz, cartons de tomates, de savons, de pâtes alimentaires), quatre tricycles et treize bœufs.
Emmanuel Akakpo (Br Atacora-Donga)