Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane SEIDOU était face aux membres de la commission budgétaire de l’Assemblée nationale ce jeudi 21 novembre. C’était pour présenter aux élus de la représentation nationale, les grandes lignes du projet de budget de son département ministériel pour le compte de l’année 2025.
Ce projet de budget 2025 s’établit à 75 milliards 842 millions 122 mille 780 Francs CFA. Il est réparti en deux volets à savoir les dépenses ordinaires qui se chiffrent à 66 milliards de Francs CFA et les dépenses en capital qui s’élèvent à 9 milliards 300 millions de Francs CFA. Les crédits du projet de budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour le compte de l’année 2025 sont répartis sur 05 programmes que sont : pilotage et soutien aux services ; sécurité publique ; protection civile ; affaires intérieures ; gestion intégrée des espaces frontaliers. Pour 2025, le programme d’investissement public (PIP) du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique est composé de 06 grands projets à savoir : Projet de construction et d’équipement des infrastructures de la police ; le projet d’opérationnalisation de la Police républicaine ; le projet de gestion intégrée des espaces frontaliers ; le projet de développement de la vidéo protection ; le projet de construction et d’équipement des infrastructures de secours et le projet de gestion des systèmes d’informations statistiques.
Le point de la consommation des crédits alloués au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour le compte de l’exercice budgétaire en cours a été fait aux députés présents ainsi que le point de la mise en œuvre des recommandations formulées en 2024. A la fin de la présentation, le Ministre Alassane SEIDOU a fait une déclaration à la presse nationale pour rendre compte à l’opinion de sa rencontre avec les députés.
Lisez ci-dessous l’intégralité de sa déclaration
« Ce qu’il faut retenir, c’est d’abord un budget qui va nous permettre de poursuivre ce que nous avons déjà commencé depuis quelques années à savoir : le recrutement, la formation, l’équipement et le déploiement des agents de police, la construction des commissariats, l’acquisition des moyens roulants, la lutte contre la pauvreté dans les zones frontalières, le bon fonctionnement des unités de police sur toute l’étendue du territoire national. Le montant, il est pratiquement le même que l’année dernière, il est de 75 milliards 800 millions de Francs CFA. Pour 2025, je crois que les populations peuvent continuer par faire confiance à la police parce que nous allons renforcer les acquis, et nous allons innover aussi surtout pour ce qui concerne le renseignement et les investigations.
Au niveau de la protection civile, il faut dire que nous avons opéré la fusion des deux entités qui existaient à savoir le Groupement national des sapeurs-pompiers et l’Agence nationale de la protection civile. Les deux sont fusionnés en une seule entité qui est aujourd’hui l’Agence béninoise de protection civile. Et ce que nous voulons gagner en faisant cette fusion, c’est d’améliorer les capacités de cette structure. Les capacités en ressources humaines c’est-à-dire améliorer les ressources humaines en qualité et en nombre ; améliorer aussi le matériel et les amener aussi à mettre en synergie toutes leurs capacités pour avoir le meilleur résultat.
Les députés nous ont écoutés, nous avons échangé longuement. Ils ont souhaité qu’on aille plus vite par rapport à la construction des commissariats d’arrondissement. Je crois que la dynamique est en cours, nous allons effectivement essayer d’aller plus vite. Ils ont voulu aussi qu’on donne plus de moyens aux différentes unités _C’est déjà prévu dans le budget. Ils ont voulu aussi qu’il y ait plus de visibilité au niveau des frontières. Je crois que pour toutes ces préoccupations, la dynamique est en cours.
Le message que j’ai pour les Béninois est que les fins d’années ne doivent pas être une période d’insécurité. Je demande à tous les concitoyens de se comporter de manière responsable. De se comporter en bons citoyens. De rouler normalement. D’éviter les excès de vitesse. D’éviter aussi la consommation excessive d’alcool. C’est tout ça qui fait que nous pensons que les fins d’années sont des périodes d’insécurité. En principe cela ne devrait pas être ainsi. Donc nous demandons à nos concitoyens de changer de comportement pour que nous ayons une fin d’année calme. Il faut dire quand même que les dispositions comme à l’accoutumée sont prises pour que la police fasse son travail. »