Moins d’un mois après l’annonce du partenariat Ecobank – AMA Academy, les journalistes de la 1ère cohorte de formation sur la finance et la banque numériques en Afrique ont démarré, mercredi 05 octobre 2022 avec le premier module de formation. Cette 1ère phase a été consacrée à l’historique
Sylvestre TCHOMAKOU
Industrie à la croissance la plus rapide sur le continent, les Fintechs africaines ont un besoin évident de récits, de meilleurs narratifs pour être portées à une dimension internationale. C’est ce qu’a compris le premier groupe bancaire panafricain, Ecobank en s’engageant avec AMA Academy à développer et à soutenir les Fintechs pour transformer la finance et la banque numériques. Ce, à travers le perfectionnement des journalistes du continent spécialisés dans l’économie, la finance et les technologies. Pour cette première session de formation qui s’est tenue en mode virtuel sous le thème : « Histoire des services financiers en Afrique », l’occasion a été pour le communicateur, Zekarias Amsalu, Co-fondateur de l’Africa Fintech Summit, de fournir une connaissance et une compréhension plus approfondies des services financiers sur le continent aux participants. Mesurant le rôle des médias dans l’appropriation des solutions fintech qui accélèrent l’inclusion financière, au niveau local et mondial, « nous voulons nous appeler à l’action en tant que journalistes africains », a fait savoir Zekarias Amsalu, avant d’ajouter que « la formation nous donne l’opportunité de comprendre et aussi d’avoir une narration de ce qui est du développement financier en Afrique et le contexte africain en termes de finances ». L’objectif du groupe Ecobank est de développer les solutions fintech locales, dont beaucoup ont le potentiel de devenir des solutions mondiales. Selon les statistiques, l’Afrique, c’est 45,6 % des activités de paiement mobile dans le monde. Une croissance qui a été accélérée avec le développement rapide de l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, et amplifié depuis 2020 par la pandémie de COVID-19. Il importe de préciser que les quatre (04) modules restants couvriront des sujets tels que la blockchain, l’IA dans la fintech et l’Open Banking ; sans oublier la sécurité, la réglementation, la gouvernance, l’inclusion et les tendances futures du marché des technologies financières en Afrique.