La mesure de verrouillage des frontières nigérianes se renforce au jour le jour. Aux dernières nouvelles, embargo est mis sur l’approvisionnement des stations services proches des zones frontalières. Cette mesure vise à limiter les marges de manœuvre autour du trafic de l’essence de contrebande.
Bidossessi WANOU
Plus de carburant à fournir aux stations services proches des frontières nigérianes ou celles situées dans un rayon de 20km des frontières fermées. C’est bien là, la nouvelle trouvaille du pays de Buhari en renfort à la mesure de sécurité du territoire et de lutte contre la contrebande engagée depuis un peu plus de deux mois. Si le délai d’ouverture va de prorogation en prorogation, la mesure ne cesse également d’être renforcée par les autorités nigérianes. Pas la moindre faille et tout acte susceptible de perturber l’ordre établi dans le pays est automatiquement revu. « Le contrôleur général des douanes a ordonné qu’aucun produit pétrolier, quelle que soit la taille de la citerne, ne puisse être déchargé au cours d’une opération de remplissage dans un rayon de 20 kilomètres jusqu’à la frontière », peut-on en effet lire dans la note de service du contrôleur général des douanes nigérianes, Chidi qui dit tenir rigueur à l’exécution sans faille de cette décision. Cette note entérinée, le mercredi 06 novembre, vient donc renforcer la mesure et les dispositifs, du moins en ce qui concerne la lutte contre la contrebande. C’est ainsi l’étau qui va davantage se resserrer autour des pays comme le Bénin qui entretient une très grade promiscuité avec le Nigéria pour le trafic des hydrocarbures et surtout du pétrole ; l’un des produits qui prend une part importante dans le commerce illicite qui s’est développé entre les deux Etats.