Un atelier régional consacré au projet d’étude de la politique de développement des hydrocarbures dans la sous-région (PHDC) s’achève ce jour, jeudi 11 avril 2019 à Lomé. initiée par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), cette rencontre vise à élaborer un cadre d’action qui permettra à chaque pays de l’espace de développer ce secteur, en mobilisant des investissements et en facilitant leur exploitation au profit des populations.
Félicienne HOUESSOU
Dans l’espace CEDEAO, les pays en bordure de l’océan atlantique ont confirmé la présence du pétrole sur leur plateau continental, notamment le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert, le Liberia, la Sierra Léone, la Guinée, la Guinée Bissau, le Sénégal, la Gambie, le Bénin et le Togo.Ainsi, la rencontre qui s’est ouverte lundi à Lomé est une revue du document précédemment adopté portant sur la politique du secteur des hydrocarbures et la matrice de sa mise en œuvre devant orienter chaque pays membre dans la mise en valeur de ses ressources en hydrocarbures.
A l’ouverture des travaux, le directeur des hydrocarbures au ministère togolais des mines et de l’énergie, Kpassèmon Kpenglame, a rappelé le rôle des hydrocarbures dans le développement des sociétés tant pour les besoins industriels que de mobilité. « Les hydrocarbures continueront de jouer un rôle clé dans le développement, tant pour les besoins industriels que de mobilité. C’est pourquoi il est important que nos Etats se mettent en synergie d’actions pour réfléchir et sortir des idées plus convenables afin de dynamiser le secteur et assurer sa vitalité », a-t-il laissé entendre. Pour lui, les hydrocarbures en général et le gaz naturel en particulier, constitueront des sources d’énergie incontournables dans les décennies à venir. « C’est également les combustibles de choix pour la production de l’électricité avec un rendement optimal pour limiter les effets de serre, un choix indéniable pour lutter contre les changements climatiques », a-t-il insisté. C’est dans ce cadre que les experts et les ingénieurs du secteur se concertent en vue d’échanger les expériences pour mieux propulser le développement de la filière hydrocarbure. Il s’agit d’une rencontre devant permettre la mise en place des directives et orientations visant à susciter davantage d’investissements dans le secteur des hydrocarbures et faciliter l’exploitation des ressources pétrolières au profit des populations à la base des pays-membres de la CEDEAO.
A l’issue de l’atelier, le document sera soumis aux ministres en charge des Hydrocarbures de la CEDEAO puis aux Chefs d’Etat. « Le document permettra à chaque Etat membre d’orienter les travaux dans le secteur », a expliqué Kpenglame Kpassèmon. En effet, ledit document prend en compte le respect des normes environnementales, la responsabilité sociétale des entreprises dans le secteur, l’incitation à plus des investissements et l’attrait des compagnies internationales dans le secteur des hydrocarbures.