Pour la création d’un réseau de villes africaines intelligentes qui vise à favoriser les échanges et la coopération entre elles dans les domaines du développement économique, social et environnemental grâce à plusieurs solutions, notamment les technologies de l’information et de la communication (TIC), Sèmè-Kpodji a été sélectionné par l’Agence française de développement (AFD).
Abdul Wahab ADO
Les 12 villes africaines qui formeront un réseau de Smart Cities sur le continent que l’Agence française de développement (AFD) a sélectionné sont désormais connues. Il s’agit d’Alger (Algérie), Bamako (Mali), Ben Guerir (Maroc), Bizerte (Tunisie), Kampala (Ouganda), Kigali (Rwanda), Kumasi (Ghana), Lagos (Nigeria), Maputo-Matola (Mozambique), Niamey (Niger), Nouakchott (Mauritanie) et Sèmè-Kpodji (Bénin). Ces villes ont été choisies au cours d’un appel à concurrence lancé en début d’année par l’AFD. Dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), il y a seulement trois pays à savoir, le Bénin, le Mali et le Niger. La ville du pays de la locomotive de l’Uemoa, qu’est la Côte d’Ivoire n’y figure pas. En effet, dans les 12 villes africaines qui formeront un réseau africain de villes intelligentes (ASToN), il sera mis en place sur le modèle du programme européen URBACT. Le programme européen d’échanges pour un développement urbain durable, initié depuis 2002, regroupe déjà 300 villes et 5 000 autres participants des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ainsi que la Suisse et la Norvège. Le projet de mise en œuvre effective du réseau africain de villes intelligentes devrait débuter en juin prochain et les activités de coopération entre les villes devraient démarrer au troisième trimestre 2019 et s’étaler sur trois ans. Par ailleurs, il faut rappeler que le groupe Agence française de développement (AFD), finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable.