La rentrée scolaire 2019-2020 a commencé depuis le lundi 16 septembre dernier. Comme de coutume depuis la rentrée scolaire 2016-2017, les filles ne sont plus autorisées dans les écoles publiques à se tresser pour venir à l’école. Cette situation profite peut-être les filles mais nuit aux coiffeuses.
Juste après le calcul des moyennes du second semestre, les vacances se sentent à travers les têtes déjà enjolivées par des coiffures et tresses naturelles ou avec des mèches. Maintenant c’est la rentrée, plus de tresses ou de cheveux extravagants. Un phénomène qui ne profite pas les coiffeuses « pendant les vacances, les jeunes filles aiment se faire belle pour aller en vacances donc on trouve beaucoup de clientes et on vend aussi beaucoup(…) les mèches, les produits et autres accessoires pour la coiffure ou la tresse. Mais quand la rentrée commence, on ne trouve que les maitresses, professeures et les fonctionnaires », a fait savoir Solange, coiffeuse de Grâce coiffure et tresse. A l’en croire, lors de l’année scolaire, il y a moins d’affluence en matière des jeunes clientes. « Seul, certaines écoles privées autorisent les filles à se tresser mais sans mèche » a-t-elle précisé. Chez Magnificat coiffure, ce n’est toujours pas la même chose « elles ne viennent pas du tout. Ce sont seulement celles qui sont aux maternelles qui viennent et la plupart des parents leurs préfèrent les cheveux naturels comme ayonouda ou twis. Donc, la vente des mèches diminue », a-t-elle indiqué. « S’il y a plus d’affluence, on trouve jusqu’à environ 30.000FCFA parfois en un mois pendant les vacances, avec les ventes et tous, mais pendant l’année scolaire, si on trouve 10.000FCFA, on s’en contente », a confié Laeti’s coiffure. « Face à la situation, nous n’avons qu’à nous adapter, car interdire la tresse aux élèves, c’est aussi pour leur bien, même si cela ne nous favorise pas trop » a-t-elle reconnu.