Rencontre des entrepreneurs français-2022 : La CCI-Bénin, le CNP-Bénin et la CONEB face au secteur privé français

Une dizaine de chefs d’entreprises béninoises conduits par le président la Confédération nationale des employeurs du Bénin (CONEB), Albin Fèliho ont également pris part à cette rencontre aux côtés du chef de l’Etat Patrice Talon. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), le Conseil National du Patronat du Bénin (CNP-Bénin), la Glo Djigbé Industrial Zone (GDIZ) RRainsi que plusieurs opérateurs économiques du Bénin y étaient. En prélude à l’intervention du chef de l’Etat béninois, les opérateurs économiques du Bénin ont accueilli leurs pairs à la REF22 organisée par le MEDEF. Le lundi 29 août 2022, la délégation béninoise a eu  une séance préparatoire avec le MEDEF à son siège. A cette rencontre, un certain nombre de sujets ont été abordés notamment l’attractivité du Benin. Par leur présence, les chefs d’entreprises béninoises à ces rencontres, à la suite du chef de l’Etat, ont joué un rôle de relai des nombreuses mesures, facilités et dispositions qui témoignent d’un climat favorable d’investissement au Bénin, a expliqué le président de la CONEB. Selon Albin Fèliho, « les rencontres des entrepreneurs français sont des rencontres et des creusets de relationnels où ils viennent débattre d’un certain nombre de sujets géostratégique à travers le monde entier. Ça devient quelque chose d’intéressant. Qui plus est, parmi les thèmes à développer, il y a un sur lequel intervient notre président, le chef de l’Etat du Bénin et c’est tout naturellement  que nous l’accompagnons », a justifié Albin Fèliho. Il s’est réjoui de ce ce soit le chef de l’Etat, le premier des Béninois qui aura à défendre la destination Bénin car, « on a bon espoir que ça fasse mouche », a-t-il expliqué. Selon le président de la CONEB, le Bénin a un certain nombre d’atouts à faire valoir auprès des investisseurs français notamment en matière d’investissement au vu de la forte possibilité qu’offre aujourd’hui le Bénin. Il a évoqué à cet effet les facilités avec la défiscalisation, de la plateforme industrielle pour la transformation surplace de plusieurs matières premières notamment agricoles que sont la Cajou, le soja, l’ananas, le palmier à huile et la coton où le Bénin excelle depuis quelques années sur le continent. Le pays a œuvré à relever d’importants défis suivant une politique structurante qu’a rappelée le président de la CONEB à savoir : « avoir la matière première, la transformer puis la distribuer ». « Ces trois aspects de la chaîne du développement ont été pris en compte dès l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon », a-t-il témoigné. Cette dynamique qui sous-tend la forte industrialisation du pays devra aboutir à la création d nombreux emplois, toute chose qui concorde avec la vocation de la CONEB.  « En effet, le travail qui est fait aujourd’hui dans le Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, c’est beaucoup d’avantages donnés aux investisseurs. Je trouve que la France n’a pas encore pris sa part nécessaire pour accompagner un développement gagnant entre le Bénin et la France », a indiqué Albin Fèliho. Il a pour finir salué la démarche des promoteurs d’entreprises qui ont spontanément accepté faire partie de la délégation et effectuer le déplacement et ceux qui sont restés au pays à s’apprêter dans le formalisme, le sérieux et le professionnalisme nécessaires afin d’être aptes à accueillir ce partenariat qu’appelle la CONEB  de tous ses vœux afin que ce brassage puisse impacter durablement le développement du Benin via des transferts de compétences et de technologies diverses.