La Direction générale des Impôts (Dgi) a élaboré un nouveau document de stratégie en vue d’accroître ses performances au cours des cinq prochaines années, à la suite de l’évaluation finale de son plan stratégique 2017-2021. Il s’agit du Plan d’orientation stratégique de l’Administration fiscale (Posaf 2023-2027) dont la vision s’énonce comme suit : « A l’horizon 2027, la Dgi est une administration fiscale moderne et performante au service de l’usager ».Cette vision sera opérationnalisée à travers un cadre synthétisé en quatre orientations déclinées en axes et programmes, à savoir « Renforcement de la gouvernance de l’Administration fiscale », « Consolidation du cadre juridique fiscal », « Promotion du civisme fiscal et amélioration de la qualité de services aux usagers/contribuables » et « Optimisation des recettes fiscales ». Les projections des recettes fiscales à collecter selon le scénario de référence pendant la période 2023-2027 par l’Administration fiscale affichent : 874,9 milliards F Cfa en 2023, puis 978,2 milliards F Cfa en 2024, ensuite 1098,5 milliards en 2025 avant d’atteindre 1217,2 milliards F Cfa en 2026 et enfin 1314,57 milliards F Cfa en 2027.Le coût global du plan d’actions pour la mise en œuvre du Posaf 2023-2027 est estimé à environ 74 milliards de francs Cfa. Il nécessite une augmentation des ressources du budget national allouées à l’Administration fiscale et la recherche de financement extérieur.Pour rappel, la Dgi a pour mission principale d’assurer la mobilisation des ressources intérieures au profit du budget de l’État et des collectivités territoriales, à travers des impôts directs et taxes assimilées, des impôts indirects et taxes assimilées à l’exception de celles exigibles à l’importation ou à l’exportation et des droits d’enregistrement et de timbres ou taxes assimilées. Elle est chargée de la détermination de l’assiette, du contrôle et de la liquidation de tous les impôts, taxes, droits, amendes et pénalités fiscales de toutes natures prévus ou à prévoir par les lois et règlements au profit de l’État et des collectivités territoriales.
Aké MIDA