Au profit de la protection de la nature, l’initiative d’Observatoire pour la biodiversité et les aires protégées d’Afrique de l’Ouest (OBAPAO), prend progressivement place. Depuis le 14 mars 2023, les Experts de la Cedeao et de la Mauritanie se retrouvent à Dakar pour l’atelier de validation dudit Observatoire.
A l’instar de la communauté internationale qui s’ingénie pour protéger la nature, les institutions de la région ouest-africaine se mobilisent. Pour rester contemporains et trouver des solutions à la protection des différentes espèces en Afrique de l’ouest, les experts des 15 Etats de la Cedeao et de la Mauritanie ont démarré, le 14 mars, l’atelier de validation de l’Observatoire régional de la biodiversité et des aires protégés de l’Afrique de l’Ouest (OBAPAO).
Initiée dans le cadre de la mise en œuvre des politiques régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO, ciblant les écosystèmes transfrontaliers, l’OBAPAO se veut être un hub d’informations pour permettre de collecter des données afin d’aider au processus de prise de décisions dans le cadre de la gestion durable de la biodiversité et des aires protégées. L’objectif de cette rencontre est d’examiner et de valider l’état de mise en place et de fonctionnement des plateformes ainsi que l’étude sur la gouvernance et la durabilité de l’OBAPAO. Les participants vont également partager les informations relatives à sa deuxième phase et échanger sur les synergies avec d’autres observatoires. Outre les experts en charge de la biodiversité et des aires protégées des 15 Etats membres de la CEDEAO et de la Mauritanie, les partenaires techniques et financiers impliqués dans le processus de mise en place et d’opérationnalisation de l’OBAPAO, prennent part à cette rencontre. Pour rappel, la Commission de l’UEMOA est chef de file pour le sous-secteur Ressources Naturelles au titre de la Commission de la CEDEAO et des seize (16) Etats d’Afrique de l’Ouest. La mise en place et l’opérationnalisation de l’OBAPAO contribue à la mise en œuvre des actions phares du Cadre d’Actions Prioritaires de la Commission pour la période 2021-2025 (CAP 2025). Les travaux de cet atelier qui prennent fin ce vendredi 17 mars devront donc permettre de définir de solides systèmes pour la préservation des écosystèmes, l’amélioration de la biodiversité afin de permettre aux populations et aux entités concernées d’en tirer profit.
S.T.