Chercheur, tradi-thérapeute et botaniste, Simplice Adangbozin est l’un de ces rares Béninois et Africain dont l’attachement aux valeurs endogènes ne souffre d’aucune insuffisance. Conseiller de l’association ‘’Nun Dodo’’, il prône un retour aux valeurs authentiques africaines pour un mieux être en Afrique et au Bénin.
F.V.
Nul ne peut se réaliser en boycottant ses valeurs intrinsèques. Tout homme relève d’une culture, d’une civilisation et ne pas en prendre conscience est source d’énormes difficultés. Pouvoir donc sensibiliser et former les populations sur les réalités culturelles qu’ils ils détiennent. C’est l’objectif de l’association ‘’Nu Dodo’’, entendez valeurs originales. En effet, l’association entend sur la base d’une communication interactive, former les populations et développer et mener des recherches pour la valorisation des richesses endogènes et des projets de conservation des valeurs ancestrales. A en croire Simplice Adangbozin, tradi-thérapeute, botaniste et conseiller de l’association Nu dodo, « Nos entités, nos aïeux, nos divinités ont commencé par nous lâcher parce que nous sommes en train de les abandonner, de les étouffer peu à peu. Face à cette situation, « retourner aux sources, c’est d’abord pour la revalorisation et la réhabilitation de l’Homme dépouillé de son humanité, de sa valeur. C’est ensuite pour notre sécurité collective en vue de la pérennisation de la vie » a-t-il poursuivi. Pour y parvenir fait savoir le conseiller,l’association ‘’Nu Dodo’’ allie sensibilisation, communication, formation, recherche en endogénéité et projets de conservation. Le contact avec l’Occident a de graves répercutions sur les atouts capacitaires de l’Afrique, a insisté le chercheur avant d’ajouter que les impacts se font de plus en plus préoccupant de nos jours. L’Afrique a en effet tout ce qu’il lui faut pour aller de l’avant et l’association Nu dodo entend réveiller et mettre en avant ces atouts pour un développement inclusif et un mieux être dans le monde et notamment sur le continent.