La douzième Conférence ministérielle de l’OMC (CM12) s’est refermée ce mercredi 15 juin 2022 à Génève. En marge de cette importante rencontre, José Luís Cancela, ambassadeur de l’OMC et coordonnateur du Groupe de travail informel sur les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), a présenté aux médias, les six déclarations-recommandations faites par le Groupe de travail créé à la conférence précédente (CM11) en faveur des MPME.
Bidossessi WANOU
En raison de la place des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans la structure économique de plusieurs Etats, elles méritent une plus grande attention. Il y a donc lieu de réfléchir à faciliter leur inclusion pour impacter davantage l’éclosion économique des Etats. La 11è Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce s’y est penché et a mis en place une commission pour y travailler et faire des propositions. Face aux médias présents à Genève, le Coordonnateur du Groupe de travail informel sur les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), José Luís Cancela a présenté les recommandations-déclarations élaborées en faveur des petites entreprises. Au fait, « l’idée de cette conférence de presse est de faire le rapport sur les travaux de notre Groupe de travail informel sur les MPME. En effet, nous avons réalisé beaucoup de choses depuis la création de ce Groupe de travail à la CM11 à Buenos-Aires ». Dans sa présentation, il a souligné qu’en vue de faciliter l’inclusion et la promotion des Micro, petites et moyennes et entreprises, six déclarations-recommandations ont été élaborées en décembre 2020 par le Groupe. Selon José Luís Cancela, Après ses travaux, le groupe de travail a proposé une liste d’informations sur ce maillon important de la chaîne économique. Pour ce faire, les membres de l’OMC sont conviés à s’exprimer volontairement à l’occasion des élections commerciales de l’OMC. On pourrait de ce fait obtenir une banque d’informations, toute chose qui se présente difficile d’accès pour les MPME. Quant aux propositions du groupe de travail, « Il s’agit des textes sur la transparence, la politique des MPME. Ça peut être un outil important pour contribuer à identifier de bonnes pratiques, de relever les défis que rencontrent les petites entreprises, lorsqu’elles participent aux échanges internationaux », a expliqué le responsable. Entre autres, ils ont exhorté l’OMC, à prendre une part active dans le succès et l’opérationnalisation rapide de l’initiative en vue du renforcement de capacité des MPME. Le groupe a tout même insisté sur la nécessité de faciliter la tâche aux petites entreprises notamment pour ce qui est des procédures douanières. Au fait, bon nombre des entraves des MPME dans la participation aux échanges internationaux résident dans leurs difficultés d’accès au financement y compris, le financement des échanges et toutes les difficultés concernant les payements transfrontaliers, lesquelles difficultés se trouvent exacerbées par la crise sanitaire du coronavirus. C’est pourquoi, le groupe de travail a conseillé la mise en œuvre sans faille de l’accord de 2017 sur la facilitation des échanges. Les modifications réglementaires n’étant pas aisées à être intégrée par les MPME, le groupe de travail a proposé une synergie avec des partages d’expériences susceptibles d’aider les petites entreprises. Face aux difficultés identifiées par le groupe de travail et qui retardent l’essor des MPME, José Luis Cancela et ses pairs commissaires ont proposé l’inclusion des MPME dans les règlementations internationales. Le groupe a également pris position en faveur de la mise en œuvre d’une décision de 2019 sur la base intégrée de l’OMC.