A l’occasion de sa rencontre hebdomadaire d’hier mercredi, le conseil des ministres s’est penché sur le compte rendu d’étape d’un mandat de gestion de quatre ans à la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB). En conservant à lui seul les actions sur cette période, l’Etat vise à stimuler cette entreprise pour plus de rendement et d’impact sur les clients.
Bidossessi WANOU
Assurer une bonne gestion de la société nationale des eaux du Bénin (Soneb) en mettant en place le dispositif requis pour atteindre les objectifs. De nouveaux jours se lèvent bientôt sur la Soneb qui verra ses capacités et ses prestations considérablement s’améliorer. Durant 4 années, l’entreprise ayant à charge de fournir de l’eau potable aux béninois entre dans une phase de dynamisation. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’est point question de privatisation car, durant la période ciblée, l’Etat béninoise restera le seul actionnaire donc son autorité de gestion et sa mission d’assurer la disponibilité aussi bien qualitative et quantitative de la denrée aux populations. C’est une option qui tout en permettant de réduire les charges de l’Etat, participe d’un transfert progressif de compétences sur la durée de la gestion au profit des cadres de l’entreprise. La mesure doit-on se convaincre en effet, est mue par la modernisation de l’entreprise et une meilleure satisfaction de la clientèle d’autant plus que le gestionnaire doté d’un cahier de charges, devra œuvrer à révéler la société au bout du délai convenu. Aussi le procédé n’est pas nouveau et s’il y a bien un vœu à formuler, c’est que la Soneb puisse réellement à terme, retrouver ses lettres de noblesse, et en tant que Société nationale des eaux, cette source vitale, arriver à vivifier l’espoir de tout le peuple béninois.