Les députés ont voté à l’unanimité le mercredi 5 février 2020 à Porto-Novo la loi modifiant et complétant la loi portant organisation judiciaire en république du Bénin.
Raoul Gandaho (Correspondant régional Ouémé/Plateau)
L’honneur est revenu au président de la commission des lois de présenter le rapport verbal ayant sanctionné les travaux en commission. Pour Orden Alladatin, l’objectif est de lutter efficacement contre les infractions économiques et le terrorisme. L’avènement de la CRIET, a-t-il dit, a changé la donne en matière de justice au Bénin. En prenant la parole, le député Eustache Akpovi a salué les mérites du gouvernement qui a vu juste en mettant en place cette institution judiciaire. Il est revenu sur le statut de la CRIET qui est une institution de premier degré. Il rassure bien que disposant de quelques insuffisances, elle a permis d’accroître les recettes douanières et fiscales dans le pays. Il a invité tous les députés à apporter leur soutien sans faille au président Patrice Talon. Il n’a pas oublié les nouvelles attributions qui se focalisent sur la cybercriminalité. Le député Gildas Agonkan est allé dans le même sens que son collègue Eustache Akpovi. Pour lui, le gouvernement a fait preuve d’audace politique. Il va plus loin en ajoutant que la CRIET s’est révélé comme un instrument majeur dans la lutte contre la corruption. Il faut donc saluer les sachants qui ont relevé cette insuffisance à la loi. En prenant la parole, le ministre de la justice a salué la qualité des interventions des parlementaires qui savent à juste titre la mission confiée à la CRIET. Il s’agit de réformes pertinentes à apporter à la CRIET. Il a tout de même rappelé que le double degré de juridiction n’est pas une panacée. Les objectifs de la CRIET ont été clairement définis et il revient aussi à la cour constitutionnelle de donner son avis en dernier ressort.